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Perdu de vue

A la rencontre de Christophe Kempé

, par Lövgren

christophe kempé

De toutes les compétitions internationales entre 2003 et 2009, Christophe Kempé aura tout connu en Equipe de France, malheureusement pour lui il fut confronté à deux monstres du handball français au poste de pivot avec Bertrand Gille et Didier Dinart. Fidèle à Toulouse pendant de très nombreuses années malgré un exil de deux ans à Irun, Christophe revient sur sa belle et longue carrière pour les lecteurs de Handnews.

HandNews: Bonjour Christophe, comment vas tu depuis l'arrêt de ta carrière de handballeur ? Christophe Kempé: Je vais bien, ou plutôt je vais mieux. J’ai eu un début de reconversion compliqué, ayant travaillé pour une personne qui vient d’être condamnée pour banqueroute et abus de bien social. J’ai pu également mesurer à quel point un sportif qui arrête sa carrière se retrouve seul. J’ai travaillé dans différents secteurs : téléphonie, événementiel, consulting radio et télé (même si j’aurais aimé en faire plus) et sponsoring pour le Fenix. Je suis sorti de ces différentes étapes grandi et aguerri.

HN: Quelle est ton activité désormais ? CK: Je suis chargé d’affaires dans une société de nettoyage industriel depuis le mois de septembre dernier (Groupe SPH). C’est avant tout une histoire d’amitié et une histoire d’hommes ayant la volonté de travailler ensemble. Je découvre un métier passionnant au service des entreprises. Les premiers mois sont déjà très positifs et je me régale dans cette activité.

HN: Pourquoi es tu parti à Irun ? CK: A l’époque, j’avais simplement l’envie de découvrir un championnat étranger. L’équipe d’Irun me permettait aussi de rejouer avec Patrick Cazal et de vivre une nouvelle aventure.

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HN: Pourquoi revenir à Toulouse ensuite ? CK: Mes amis me manquaient : Sebastien Lartigue, Mickael Merz, Stephane Plantin… et la ville rose également ! J’avais connu pas mal de blessures en deux ans à Irun et le projet toulousain m’avait à nouveau convaincu.

HN: En tant que toulousain, que penses tu de l'éclosion de Valentin Porte en Equipe de France ? CK: Fulgurante ! L’ayant cotoyé à Toulouse, son potentiel se voyait à l’entrainement, mais j’avoue que de le reproduire aussi naturellement au plus haut niveau mondial, c’est une sacrée performance ! Valentin est quelqu’un de bien, tant sportivement qu’humainement, et je suis sûr qu’il n’est qu’au début d’une grande histoire avec l’Equipe de France.

Déçu que Toulouse ne se construise pas autour de Jérôme...

HN: Pourquoi Toulouse n'arrive pas à franchir un cap en championnat ? CK: La saison dernière, les performances de Gonzalo Perez de Vargas ont apporté une plus-value majeure à l’équipe et ont permis de faire oublier le manque de rotation de l’effectif. Mais je trouve qu’avec un budget (10ème du championnat) les performances de la saison dernière ont été bien au-dessus des prévisions qu’on pouvait avoir. Malheureusement cette année une spirale négative s’est installée, et je me demande si la perspective du départ de Jérôme (Fernandez) n’a pas un peu troublé l’équipe. Je leur souhaite évidemment de se maintenir mais reste extrêmement déçu que le club ne se construise pas autour de Jérôme…

HN: Quels souvenirs gardes tu des Jeux Olympiques de Pékin en 2008 ?

CK: En un mot : l’apogée ! Des souvenirs gravés à vie et une aventure humaine hors du commun. Pour le sportif et le handballeur que je suis, avoir côtoyé l’élite du sport mondial pendant trois semaines restera comme un rêve de gosse devenu réalité.

HN: Un mot sur le parcours de l'Equipe de France depuis ton départ ? CK: Il n’y a pas d’adjectif suffisamment fort pour décrire ce que l’équipe de France réalise depuis tant d’années. Je ne sais pas si les gens se rendent compte de l’exploit démentiel que c’est de rester tant d’années numéro un dans son sport, sachant que c’est loin d’être fini ! Je suis très fier d’avoir fait partie de ce groupe.

HN: As tu un regret sur l'ensemble de ta carrière ?

CK: Peut-être d’avoir arrêté trop tôt et de ne pas avoir pu rejouer avec Jérôme (Fernandez). Je ne suis toutefois pas un homme de regrets, j’ai fini ma carrière en étant en pleine forme et aujourd’hui je peux largement en profiter avec mes enfants, ma femme pour le badminton, et mes amis lors de parties de futsal enflammées !

HN: Un mot pour conclure ? CK: Je voudrais remercier les vrais amis qui m’ont toujours soutenu pendant et surtout après ma carrière, ainsi que ma famille, et tout particulièrement, ma femme Lisa qui est vraiment la plus belle chose qui me soit jamais arrivée ! Je suis un homme chanceux et très heureux. J' aimerai ajouter également que je suis associé avec Jérome Fernandez pour distribuer la marque Colibri Sport spécialisée dans les protections musculaires.

Interview réalisée par Christophe Corion

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Sasori
Sasori
9 années il y a

Kempé !!! J'aime bcp ce joueur ! merci à Handnews pour cet interview !

Delmas
Delmas
9 années il y a

BRAVO M KEMPE pour tout .De plus ayant des racines Adamoise chere a mon coeur

MARTIN PATRICE
MARTIN PATRICE
9 années il y a

bravo et merci à CK
bravo pour sa reconversion et merci d'avoir eu la chance de jouer contre lui en coupe de France lorsqu'il était à Nîmes et nous petit club régionale de Haute Savoie , ils ont gagné la premiere et deuxieme mi-temps , et nous la 3 éme (avec difficulté)

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