Guigou est "triste" pour Fernandez

Michaël Guigou, qui a prolongé cette semaine son bail avec Montpellier jusqu'en 2021, est revenu pour l'AFP sur ce dernier contrat avec le MHB, son club de toujours. Il a également évoqué l'équipe de France et la mise à l'écart de Jérôme Fernandez par Claude Onesta.

La fidélité n'est pas un vain mot pour Michaël Guigou. Courtisé à de nombreuses reprises durant sa carrière par de grands clubs étrangers, notamment en Bundesliga, l'ailier héraultais est toujours resté fidèle à Montpellier. L'hsitoire aurait pu se finir plus tôt que prévu si les deux parties n'avaient pas trouvé un accord pour un dernier bail. Ces dernières semaines, Michaël Guigou avait laissé entendre que son avenir s'écrirait peut-être loin du MHB. Finalement, la bonne nouvelle est tombée mercredi pour les supporters montpelliérains. Michaël Guigou n'aura donc connu qu'un seul club professionnel.

"C'est rare mais j'en suis très fier, confie-t-il à l'AFP. Je ne regrette pas du tout de ne pas avoir connu autre chose. J'aurais aimé bien sûr goûter à la Bundesliga ou jouer dans une équipe qui vise le titre en Ligue des champions. J'aurais pu. Mais aujourd'hui le plaisir que je prends sur le terrain avec l'équipe de France et Montpellier me comble."

Toujours en Bleu après le Mondial 2017 ?

Celui qui est aussi l'un des piliers des Bleus ne veut pas se fixer de limite sur la date de son arrêt en équipe de France. "Plus je m'approche du Mondial 2017 en France et moins cela reste définitif. Ce n'est que dans un an. Serai-je fini à ce moment-là ? Je ne crois pas. Aujourd'hui je n'ai pas envie de me fixer ça comme limite. On verra bien." L'ailier international est également revenu sur les récentes déclarations de Claude Onesta concernant Jérôme Fernandez, qui ne semble plus rentrer dans les plans du sélectionneur. "J'ai eu Jérôme au téléphone par rapport à cela et lui ai dit des choses qui resteront entre nous, explique-t-il. Je suis surtout triste que cela se passe comme ça pour lui."

Le tir dans le dos de Michaël Guigou, but ou... par Handnews