Nîmes assure son maintien dans l'élite

La fin de saison approche, Istres est assuré de rejoindre la Pro D2 l’an prochain. De son côté, Nîmes devait s’assurer de ne pas perdre lors de cette 23e journée pour assurer son maintien et c’est chose faite après la victoire 35-27.

La première période est marquée par un long chassé-croisé entre les deux équipes qui font jeu égal pendant un temps. L’avantage sera cependant pour Nîmes à la mi-temps. Istres qui ne jouait plus rien va poser des problèmes aux Nîmois qui ont du mal à trouver des solutions face à une défense provençale appliquée, bien aidée par Pierre Andry (7 arrêts en première période). Après un 4-0 encaissé (6-10 à 14’), Franck Maurice prend les choses en main en posant son temps-mort et faisant sortir un Yassine Idrissi inexistant (0 arrêt en 14’) pour faire rentrer Desbonnet, beaucoup plus efficace (9 arrêts en 16’). La Green Team passe donc logiquement devant après un cinglant 5-0 (11-10 à 19’30), et rentre au vestiaire avec trois buts d’avance, 16-13.

La deuxième mi-temps va être marquée par une domination gardoise indéniable. Dès leur retour sur le parquet, les coéquipiers de Julien Rebichon, capitaine en l’absence de Florent Ferreiro, vont creuser l’écart avec leur adversaire. Ils mènent de cinq buts à la 48e minute (25-20). En fin de match l’USAM déroule face à des Istréens impuissants. Les mots de Cismondo à l’issue de la rencontre parlent d’eux-mêmes « On finit à 8 buts parce qu’ils déroulent un peu à la fin mais on aurait pu prendre plus cher ! ». De leur côté, les Nîmois assurent leur maintien dans un Parnasse debout. Cela a aussi été l’occasion pour Jorel Nouguier, capitaine de l’équipe réserve en N2 de marquer son premier but en LNH, devant son public. C’est sur un ultime pénalty face à Pierre Andry qu’il s’est illustré « C’est une émotion, c’est un truc de fou ! Cela fait trois ans que je joue avec la une et que je l’attends. Je prends un tir chaque année et je le rate et là il me faut le pénalty ! Je remercie le staff et toute l’équipe de m’avoir fait confiance ! » a lancé le jeune natif de Clermont l’Hérault (34). Un air de féria planait donc avant l’heure au Parnasse. Nîmes est donc sauvé et peut se projeter vers l’avant en attendant la saison prochaine.

Les réactions :

Bastien Cismondo (demi-centre de Istres) : « Il nous a manqué presque tout. Je ne crois pas qu’on ait vraiment existé. On a affiché un niveau de jeu qui n’est pas digne d’une équipe qui joue ensemble depuis presque un an. On finit à huit buts parce qu’ils déroulent à la fin mais on aurait pu prendre encore plus cher. C’est compliqué mentalement d’enchainer les défaites les unes après les autres mais on n’a pas le droit de produire un niveau de jeu comme ça, c’est limite catastrophique. »

Paul Mourioux (demi-centre de Nîmes) : « On a gagné et c’est le principal. En ce qui concerne la manière, on va dire que les matchs de fin de saison sont toujours difficiles. Par séquence c’était bien mais sur d’autres un peu moins bien. Tous les matchs se gagnent à l’envie et au mental et ce soir on n’a pas craqué. Après on sait que pour eux c’est difficile, venir jouer ici avec la descente assurée c’est compliqué. On les remercie parce qu’ils nous ont offert une belle opposition ce soir. »

Les stats :

Nîmes : Idrissi (15’ 0 arrêt), Desbonnet (45’ 15 arrêts). Mourioux, Gallego (1/2), Haon (3/4), Rebichon (2/2), Podsialdo (8/11 dt 3/3 pen.), Halgrimsson (3/11), Saurina (6/11 dt 1/2pen.), Nouguier (1/1), Scaccianoce, Rahim (1/2), Tésorière (2/3), Aguirrezabalaga (8/9).

Istres : Andry (60’ 15 arrêts), Kosanovic. Tricaud (1/2), Cismondo (5/6 dt 1/1 pen.), Ruiz (1/2), Rosier (0/2), Vieyra (1/3), Perronneau (1/1), Dude (1/1), Carou (1/3), Ouksir (0/2), Eymann (2/3), Gérard (8/9 dt 6/6 pen.), Derot (6/12).

De notre correspondant sur place, Maxime Cohen