"On a le meilleur groupe à cet instant"

En pleine préparation pour l'Euro junior masculin au Danemark du 28 juillet au 7 août, le sélectionneur Yohann Delattre revient sur le début de la préparation et la compétition à venir avec cette nouvelle génération.

Quand on est à la troisième générations de juniors, on commence à avoir des repères à l'aube de la compétition continentale. La première pour Yohann Delattre, c'est d'éviter "de tirer des plans sur la comète, ce qui reviendrai à se prendre les pieds dans le tapis" . Même quand l'effectif est, sur le papier, taillé pour faire des miracles continuellement : "Avec la génération 1992-1993 on était parti avec de l'ambition, mais après une première semaine difficile on est passé proche de la correctionnelle" . Alors forcément, pour le moment le sélectionneur pense à aujourd'hui avant demain et même avec les joueurs : "Bien sûr, on a parlé de la compétition, mais on ne s'est pas projeté plus loin que la Serbie" qui sera le premier adversaire jeudi 28 juillet.

"Rien n'est gagné..."

Un premier tour où les français évitent les têtes d'affiches, qu'ils retrouveront la semaine suivante. Quoique, il y a tout de même la Serbie : "Un groupe facile ? Je ne sais pas. Il y a actuellement pas mal d'événement qui nous montre que rien n'est gagné en amont... La Serbie ne sera pas facile en début de compétition ! " . Inquiet peut-être, mais confiant sur son effectif en pleine préparation : "On vient de finir la deuxième étape au stage à Lille. Le premier avait été plutôt axé sur la remise en forme et le côté offensif. On a profité de la confrontation face aux Pays-Bas (ndla : tout deux emportés) pour reparler du défensif et expérimenter le projet de jeu. Il restera à préciser les choses en Hongrie." .

L'heure des derniers choix

En Hongrie, il faudra aussi sélectionner 16 joueurs. Le staff ne prendra pas de réservistes et se pose des questions : "L'équilibre du groupe a été modifié avec le passage en juniors. Ça complique les choix et il faut être attentif pour chercher les bonnes solutions et surtout les trouver" . Toutefois, ne lui parlez pas absents et compagnie tel que Tom Nozeran, Sacha Bouchillou, Julien Meyer (photo ci-contre), Dylan Garain (blessés), Benoît Kounkoud ou Ludovic Fabregas (Sélectionnés A) : "Ce n'est plus l'heure d'en parler ! Aujourd'hui on a le meilleur groupe pour faire le meilleur possible" . Un groupe pour la finale du 7 août ? Rires et recadrage : "Je me vois d'abord en Hongrie" . Cependant, on n'a pas oublié ses mots d'introduction : "La préparation sera bonne que si on arrive à tenir le rang du handball français" donc au plus prêt des étoiles.

Le groupe en préparation :

Gardiens : Florent Bonneau (Nîmes), Medhi Harbaoui (Istres), Maxime Savonne (Montpellier), Clément Gaudin (PSG). Ailiers Gauche : Adama Keita (PSG), Jonathan N’Goma (Dunkerque), Etienne Mocquais (Pontault). Arrières Gauche : Vincent Maguy (Tremblay), Romain Lagarde (Nantes). Demi-centres : Aymeric Minne (Aix-en-Provence), Lucas Ferrandier (Créteil), Alexandre Ayhan (Nîmes). Pivots : Hugo Kamtcho-Baril (Cesson), Dragan Pechmalbec (CPB Rennes), Gabriel Nyembo (Sélestat). Arrières Droit : Tom Pelayo (Dunkerque), Melvyn Richardson (Chambéry), Dika Mem (Barcelone). Ailiers Droit : Florian Billant (Dunkerque), Yannis Lenne (Sélestat).

Maxime Thomas