Nîmes, le poison de Chambéry

Transparent au phare la saison passée, Nîmes s'est bien repris en infligeant une défaite noire à Chambéry (17-22). Les savoyards n'ont jamais eu l'opportunité de croire en une issue positive, et voient leurs objectifs s'éloigner. 

Il reste quelques minutes sur le parquet, mais le spectacle est ailleurs et il est suffisamment rare au phare pour ne pas choquer les habitués. En effet, les supporters commencent à partir, abandonnant le spectacle tragique qui se joue sous leurs yeux. Un choc tandis que leurs favoris sont en déroute face à Nîmes. L'USAM spécialiste des mauvaises blagues faîtes aux savoyards - souvenons-nous du coup franc de Scaccianoce - n'étaient pourtant pas dans leur plus grand soir, même s'ils comptaient sur Luc Tobie (6/10). La faute à Yann Genty, mur dressé devant sa cage (23 arrêts) qui aura sauvé les siens d'une rouste bien plus sévère. Car devant, le gouffre était abyssal. Avec 11 buts inscrits après 45 minutes, Chambéry maugréait contre un très attentif Remi Desbonnet (13/30) et ses poteaux sauveurs qui laissent les savoyards à un triste 40% de réussite aux tirs... Tirs qui n'ont pas été des plus nombreux (17/43). Pour une fois Romain Briffe n'était pas dans son assiette (0/4) et Melvyn Richardson est absent pour blessures, ce qui explique en partie la défaillance. Inquiétant avant d'aller jouer le match de fin d'année à Montpellier. Nîmes réalise la bonne opération et peut espérer se rapprocher encore de la course à l'Europe lors de la réception de Saint-Raphaël dans une semaine.