Les Brésiliennes devaient y penser… Après avoir battu les Françaises ou les Roumaines en phase de poule. Après avoir battu largement la Côte d’Ivoire en huitième de finale, elles devaient vraiment en rêver… Rêver d’acquérir le statut d’une des quatre meilleures équipes du monde…voire mieux… Match après match, les Brésiliennes pratiquaient un handball toujours plus soigné à l’image de l’aillière Nascimento souvent décisive et qui s’imposait réellement comme la leadeur de l’équipe. Elles arrivaient même peu à peu à remplir les immenses gymnases brésiliens (6000 personnes hier soir) qui sonnaient jusqu’à présent désespérément vides.. L’Espagne était sur une série de prestations moyennes et pouvait paraître être un adversaire à la portée du Brésil. En cas de victoire, le Brésil aurait pu compter tout haut le rêve que toute une équipe pensait tout bas… Atteindre la finale de Son Mondial. Mais hier, les Espagnoles n’ont fait aucun cadeau aux joueuses du pays hôte. Elles ont pratiqués un très bon handball à l’image d’une nouvelle grosse performance de leur gardienne Silvia Navarro (41% d’arrêts), pour sortir le Brésil d’un but, à l’arraché et dans une ambiance électrique, en se faisant conspuer sur chaque ballon d’attaque. Les Ibériques se sont imposées 27-26 . Un grand coup de chapeau aux Espagnoles qui ont abattues l’oiseau brésilien en plein vol. Le rêve a maintenant changé de camp.
Un match serré… jusqu’à la dernière minute
Dès le début du match, l’Espagne avait pris l’avantage 6-1. Mais, et les Ibériques étaient prévenues, jamais les Brésiliennes ne lâchent un match. Les Sud-Américaines répondirent rapidement en infligeant un 5-0 à leur adversaire du soir. A 7-7, ce quart de finale débutait vraiment. Le match qui fut constamment serré dès lors. Après un pénalty de Martin, excellente hier soir, (8 buts au compteur) les Espagnoles rejoignaient les vestiaires en menant de deux buts, 19-17. La deuxième mi-temps fut un long mano à mano entre les deux équipes. Mais ni Nascimento, encore l’élément moteur de son équipe avec 7 buts inscrits, ou Cavaleiro, 7 buts également, ne parvinrent à faire plier l’Espagne, et à se détacher au score. Et c’est dans une ambiance digne d’un stade de foot qu’Elisabeth Pinedo est allé inscrire le but de la victoire pour les siennes, à une vingtaine de secondes de la fin… Mettant fin au rêve brésilien.
Alexandra Nascimento joue à l'aile droite, elle est pas arrière 😉
Sinon grosse perf' des Espagnoles, pas évident de battre les Brésiliennes chez elles qui y méritaient certainement mieux !