Le dernier huitième de finale de Coupe de France, était un derby francilien: Créteil-Ivry. Comme tout derby, ce match a tenu toutes ses promesses, et Ivry s’est imposé aux tirs au but 5-4 alors que les deux équipes s’étaient séparées sur le score de 27-27 à la fin du temps réglementaire !
Ivry démarre fort
Mal en point en championnat, les joueurs de Pascal Léandri sont arrivés décomplexés chez leurs voisins Cristolliens. Bien en place défensivement, ils creusaient un premier écart 7-3 après 10 minutes de jeu. L’attaque de Créteil peinait tandis qu’en face Jérémy Darras, arrivé cet hiver chez les rouges et noirs, enfilait les buts les uns après les autres. Benjamin Pavoni, le coach cristolien posait son temps-mort, ce qui permit à ses joueurs de ne pas être davantage distancés, et d’arriver à la pause avec un retard de trois buts, 16-13.
Créteil revient en trombe mais ne prend jamais le large
Au retour des vestiaires, Créteil était revenu avec de toutes autres ambitions. En dix minutes, Créteil infligea un 6-1 à son adversaire, Olivier Nyokas montrant le chemin aux siens, pour mener 19-17. Pascal Léandri voyant le vent tourner posa son temps-mort. L’hémorragie fut stoppée, les Ivryens proposant un jeu moins précipité en attaque. A dix minutes de la fin, le score était de 23-23, puis Ivry repassa devant à 7 minutes de la fin (24-25). Dans les trois dernières minutes, Créteil revint à égalité, 27-27. Le match aurait pu basculer d’un côté puis de l’autre mais Jerkovic puis Chapon ayant fait chacun un arrêt dans la dernière minute, l’issue du match allait se décider lors de la séance de tirs au but. Descat, Vranic, Atajevas, Moreno et Ballet furent désignés côté Créteil. Bousina, Lorgère, les frères Simonet et Darras côté Ivry. Seul Moreno échoua, sur Marjanovic. Ivry s’imposait 5 tirs au but à 4, une grosse bouffée d’oxygène avant la réception samedi de Dunkerque.
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