L’ancien club de Jackson Richardson, Amaya Sport San Antonio, connait de graves problèmes de trésorerie en ce moment. Les joueurs n’auraient toujours pas touché les droits à l’image, qui pour certains représenteraient 50% de leur salaire. Le club de Pampelune, où évolue par exemple l’international serbe Curkovic, attendrait une subvention gouvernementale pour se tirer de cette mauvaise passe, subvention qui tarde à venir au vu des problèmes économiques espagnols. Il est une certitude que les fonds débloqués par le gouvernement ne seront qu’une solution passagère et que la pérennité du club passe par une solution durable, par exemple une reprise du club par un actionnaire différent.
Amaya Sport San Antonio n’est pas le seul club touché par la crise. Seuls cinq clubs s’acquittent de leurs salaires à temps: les deux gros, Barcelone et Madrid et trois autres clubs Huesca, Naturhouse La Rioja (filiale de l’Atlectico Madrid) et Anaitasuna. Les clubs les plus problématiques seraient ceux d’Antequera (dont les joueurs sont en grève et ne jouent que les matchs) et de Leon. Les exemples sont multiples: à Valladolid, les joueurs n’auraient pas été payés depuis deux mois, à Vigo depuis quatre mois et Torrevieja aurait même six mois d’arriérés de salaires.
La crise espagnole n’a pour l’instant aucun retentissement sur les résultats sportifs des équipes espagnoles, notamment celles engagées en coupes d’Europe. Néanmoins, si la situation continuait à se dégrader, un exode massif de joueurs serait à envisager…
Dure situation pour tous ces clubs, espérons que les clubs français soient plus sainement gérés…