Montpellier impuissant face à Hambourg

Montpellier retrouvait l’Arena ce dimanche pour la réception de Hambourg, favori de ce groupe C de Ligue des Champions

D’entrée, Mathieu Grébille montre à ses coéquipiers qu’il n’est pas impressionné par le pedigree de ses adversaires en matquant les deux premiers buts du match. Mais le Danois Hans Lindberg, intenable sur son aile droite force Patrice Canayer à poser son temps mort au bout de 12 minutes, en marquant quatre buts de suite et en permettant à Hambourg de mener 8-4. Même si les solutions sont là, les Héraultais butent sur le gardien Ban Beutler, qui dans son style peu académique met en échec tous les tireurs de Montpellier. Mickael Robin, quant à lui, n’est pas autant en réussite, et est rapidement remplacé par Rémy Desbonnet, qui se met tout de suite en évidence, alors que le score est à 12-5 pour Hambourg. Il permet à son équipe de se remettre dans le sens de la marche, puisqu’en comptant sur Mickael Guigou et Cristian Malmagro, ils recollent à deux buts (14-12) à cinq minutes de la pause. Mathieu Grébille possède même la balle de -1 à cinq secondes du terme, mais bute encore sur Beutler, et Hambourg rentre au vestiaire avec un avantage de deux buts (16-14).

La deuxième mi-temps commence de la plus mauvaise des façons puisqu’ils écopent de deux exclusions temporaires et que Petersen inscrit deux buts pour mener 16-14. C’est alors que l’action de cette journée de Ligue des Champions se passe: Rémy Desbonnet, le gardien de Montpellier, monte en attaque, tente un tir à la hanche contré avant de récupérer le ballon et de lober Dan Beutler médusé! Mais malheureusement pour lui, sa défense ne se met pas au diapason, et recule sous les coups de boutoir de Lindberg et de Krauss. Seuls Accambray et Grébille (10 buts) parviennent à trouver la faille dans la défense allemande, tandis que leurs coéquipiers se montrent en grande difficulté. Hambourg gère, bien porté par les arrêts de Beutler et par la bonne rentrée de Nilsson au poste de pivot. Malgré une fin de match un peu plus brouillonne, les Allemands s’imposent logiquement par 33 à 29.

Pour voir la lucarne monstrueuses de Maxime Arvin-Berod marquée face à St Raphaël :

Montpellier-St Raphaël / But d’Arvin-Berod by HandNews