Le bonheur des uns fait souvent le malheur des autres…La défaite de Dunkerque face à Istres et celle de Paris face à Saint-Raphael a eu des effets différents pour les équipes concernées…
Paris tient le bon bout
D’entrée de match, on sent les hommes de Francois Berthier concernés en défense où ils mettent une grosse intensité associée à des arrêts de Patrice Annonay, l’homme en forme côté Paris en ce moment (encore douze arrêts ce soir). Privé de son demi-centre créateur Heykel Megannem, les Raphaellois semblent empruntés en attaque et passifs en défense, ce dont profitent les deux arrières Parisiens Nyokas et Diaw. A la douzième minute arrive le premier tournant de ce match. Auteur d’une faute grossière et inutile sur Samuel Clementia, Nicolas Moretti, le patron de la défense visiteuse écope d’un carton rouge direct. Paris n’arrive néanmoins pas à faire le trou et les deux équipes sont à égalité après 18 minutes de jeu (7-7). Les Varois s’appuient en attaque sur leur paire de gaucher: Jan Stehlik à la conclusion de la majorité des actions en attaque placée et aux pénalty, tandis que Tomas lui est à la conclusion des montées de balle rapides. Les Parisiens quant à eux ont du mal à trouver du liant en attaque et s’appuient sur des actions individuelles, d’Ibrahima Diaw notamment (trois buts en première mi-temps). Christian Gaudin choisit à dix minutes de la mi-temps de faire rentrer Yoann Ploquin dans les cages, option payante puisque ses trois parades de suite permettent à Saint Raphael de virer en tête 12-11 à la pause.
Saint Raphael plie le match en cinq minutes
La deuxième mi-temps reprend avec la même physionomie que la première. Paris s’accroche, même si quelques erreurs défensives commencent à apparaitre ça et là. Mais en l’espace de cinq minutes, les échecs au tir et les pertes de balle vont faire pencher la balance pour les visiteurs. Raphael Caucheteux et ses contre attaques vont infliger un 6-0 à Paris, pour mettre Saint Raphael à 21-14 et ainsi plier le match. Kevynn Nyokas et Ibrahima Diaw passent à côté de leur deuxième période (respectivement 2/9 et 4/13) au shoot, et avec eux c’est toute l’équipe parisienne qui baisse la tête. La rentrée de Magnus Dahl n’y fait rien, Paris ne revient plus. La capacité de Stehlik (huit buts ce soir) et de Krantz (cinq buts) à profiter de chaque occasion laissée par la défense parisienne est impresionnante, et seul Nicolas Clairetient son équipe à bout de bras sur les dernières minutes, finissant meilleur buteur de son équipe avec six buts.
Paris bascule donc la zone de relégation, après avoir flirté avec elle depuis de longs mois. Même si Francois Berthier n’avait pas du compter sur une victoire face à Saint Raphael dans son tableau de marche, la manière a du laisser à désirer et une semaine ne sera pas de trop pour remettre les têtes à l’endroit avant de recevoir Chambéry en coupe de France mercredi prochain. Saint Raphael quand à lui a parfaitement géré l’entre deux matchs de coupe d’Europe en restant sérieux, et se trouve maintenant en position d’outsider pour une place en ligue des champions.
