S’il y a bien un joueur qui symbolise la dynamique actuelle du club de Dunkerque et l’énergie qui se dégage de l’équipe de Patrice Cazal, c’est son arrière droit Sébastien Bosquet qui a accepté de répondre à nos questions à quelques heures de son match face à Istres.
HN : La large victoire contre Chambéry jeudi dernier fut très étonnante par son écart de buts. Vous attendiez-vous à un tel résultat contre un concurrent direct ?
SB : Nous nous étions préparés à un match serré contre Chambéry mais on ne s’attendait pas, il est vrai, à cet écart de buts. Il y a des soirs comme ça où tout sourit à une équipe, cette fois c’était nous. Je n’attache pas plus d’importance que ça à l’écart hormis pour le goal average, cette victoire vaut 2 points comme les autres.
HN : Vous battez ensuite St Raphael sur le gong. Patrick Cazal a réagit dans “les Spécialistes” en disant que vous aviez été mauvais mais, malgré tout, capables de gagner ce match. Quelle est votre analyse ?
SB : C’est vrai que tout n’a pas été parfait face à Saint Raphaël mais nous nous sommes accrochés tout le match et on passe devant à la dernière seconde, c’est sûr que pour les coachs c’est moins tranquille que lorsque l’écart est creusé rapidement mais on ne s’est pas affolé et on a bien géré le money time. C’est très important de savoir gagner un match en étant pas très bons.
HN : Grâce à ces deux victoires, vous distancez Nantes, passez devant Saint-Raphael et revenez dans la course à la Ligue des Champions. Vous y croyez, à cette seconde place ?
SB : Le chemin est encore long, nous ne sommes qu’au début des matchs retour mais bien sûr que j’y crois, il faut tout d’abord que l’on reste sur notre bonne dynamique.
HN : Vous n’avez pas été sélectionné par Claude Onesta le mois dernier pour l’Euro. Avez-vous un sentiment de revanche…est-ce que ça vous donne encore plus de motivation pour la suite de la saison ?
SB : Non, je n’ai pas de sentiment de revanche. Bien sûr que j’ai été déçu mais je n’ai pas besoin d’une non sélection pour être motivé.
HN : Les JO, vous y pensez forcément, non ?
SB : Oui c’est certain, les JO j’y pense, c’est une compétition à laquelle je n’ai jamais participé. Je ferai tout pour faire partie du groupe et ne rien avoir à regretter maintenant je reste sur ma non sélection à l’Euro donc on verra bien.
HN : Qu’en est-il de votre avenir à Dunkerque ? Des rumeurs circulaient cet été sur un départ en Allemagne, et aujourd’hui sur une prolongation à Dunkerque…
SB : Comme vous le dites, ce sont des rumeurs qui circulaient, il est clair que je souhaitais prolonger à Dunkerque ma ville natale où j’ai fait pratiquement toute ma carrière et que des négociations avaient été entamées en ce sens mais je ne suis pas le seul à décider et elles n’ont pas abouties donc on verra ce que l’avenir me réserve à Dunkerque ou ailleurs.
HN : Nicolas Bernard nous a quitté il y a bientôt un an. Vous y pensez encore beaucoup dans le club ? Est-ce que son ombre plane encore à la salle Dewerdt ?
SB : Je ne peux pas parler pour les autres mais pour moi évidemment que Nicolas est présent au quotidien, nous avions des relations fortes basées sur l’honnêteté et la sincérité. C’était un Grand Monsieur avec beaucoup de valeurs qui a toujours privilégié l’intérêt de son club.
HN : Vous pratiquez aussi, en dehors du handball, le golf, une passion. A quel niveau jouez-vous ?
SB : C’est vrai que je pratique le golf mais pour être honnête avec vous il y a bien longtemps que je n’y ai plus joué faute de temps. Pour les initiés, j’ai un handicap 12.
HN : Vous avez 32 ans, vous êtes donc plus ou moins en fin de carrière. De quoi sera fait votre avenir ? Dans le handball, toujours ?
SB : Je vous remercie de me rappeler mon âge mais je me sens bien et j’ai l’intention de jouer encore quelques années même si rien ne peut se prévoir dans le sport. J’aimerais commencer dès que ça sera possible une formation de manager général sportif et j’ai quelques projets.
Handnews remercie Sébastien Bosquet pour sa sincérité et ses réponses à nos questions.
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