Originaire de Paris, Cédric Chauvin attendait avec impatience le quart de finale entre le PSG et Mulhouse. Malgré la large domination parisienne (40-25), l’arrière gauche du MHSA gardera un excellent souvenir de sa soirée à Coubertin.
Supporter du PSG foot, observateur attentif des performances de la section handball, Cédric Chauvin a affronté son club de cœur jeudi soir en quart de finale de la Coupe de France. Même si la formation de Brahim Ighirri avait annoncé qu’elle se déplaçait sans pression, les mulhousiens ont paru crispé en début de rencontre. « On avait la pression, reconnaît l’ancien arrière de Pontault-Combault. C’est une vraie émotion d’être sur le parquet de Coubertin face à tant de grands joueurs. »
Comme l’ensemble des alsaciens, Cédric Chauvin regrette les trop nombreuses approximations en attaque qui ont permis au PSG de prendre le large. « On a perdu trop de ballons bêtement, explique-t-il. Devant un grand gardien comme Annonay, on a trop réfléchi. On s’est posé trop de questions. En face, la balle va très vite. Sur une passe, tu es pris de vitesse. »
Cap sur les play-offs de Pro D2
Mulhouse a pu mesurer le chemin qu’il lui restait à parcourir avant d’accéder en LNH. Malgré la large défaite, le club peut s’appuyer sur cette rencontre pour accumuler de l’expérience. « Je garderai un très bon souvenir du match, confie Cédric Chauvin. J’ai pris du plaisir. Les parisiens sont humbles, ils nous ont respectés. Cette rencontre peut nous servir pour la suite. Toute défaite te fait avancer. »
Mulhouse a désormais les yeux rivés sur le championnat de Pro D2. « Ce sera compliqué de jouer le titre, reconnaît l’arrière du MHSA. On a fait une croix dessus. On a plus de deux victoires de retard sur Nîmes, avec un goal average défavorable. L’objectif est de disputer les play-offs ». Après avoir raté la montée de peu la saison passée, Mulhouse est bien décidé à découvrir enfin la LNH.
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Trop d'attaques la tête baissée direct dans la défense. Un peu comme si on essayait de traverser un mur en y mettant un coup de boule… A force ça doit passer, ben non. Mais ils ont trouver à de nombreuses reprise la solution : trouver le pivot, ou un joueur glissé derrière la défense. et Ca a payé.
On a eu cette impression que le PSG ne se donnait pas à 100% (pas nécessaire, et on va pas risquer de se blesser).
Saïd Ouksir à eu un bon temps de jeu. On a pû voir que les loooooooongues détentes si le gardien bouge pas, ben on sait plus où mettre la balle!
En deuxieme mi-temps le gardien Mulhousien a fait de vachement beaux arrêts. La salle l'a bien applaudi 🙂