Après la défaite inaugurale contre le Danemark la veille (33-29), la France affrontait la Norvège, l’autre nation ayant connu la défaite lors de la première journée (26-28 contre la Croatie). La Norvège, hôte de cette première étape de la Golden League, avait déjà offert une belle résistance face aux Croates la veille et elle a remis ça contre la France, la victoire des Experts s’étant décidée dans le money time notamment grâce à un Jérôme Fernandez des grands soirs (9 buts).
La France pris d’entrée un bon départ, Nikola Karabatic et Valentin Porte, titularisé sur l’aile droite, portant rapidement le score à 2-0 pendant que Vincent Gérard brillait déjà face aux tireurs norvégiens. Le jeune arrière droit Harald Reinkind fut le premier à trouver la faille mais Jérôme Fernandez, par deux fois, et Bertrand Gille lui répondirent, donnant aux Français quatre buts d’avance (5-1 à la 8ème). Bjarte Myrhol, le pivot des Rhein Neckar Löwen, et l’arrière gauche dunkerquois Espen Lie Hansen sonnent la révolte pour ne pas se laisse distancer, mais une exclusion du pivot-défenseur Magnus Gullerud permet à Nikola Karabatic et Jérôme Fernandez de redonner à la France une avance confortable (7-3 à la 13e). Ce fut ensuite aux ailiers de rentrer en piste, Steffen Lokkebo et le diabolique Havard Tvedten, par deux fois, répondant à Kentin Mahé et Valentin Porte, puis les deux arrières droit Harald Reinkind et Jérôme Fernandez ont fait parler la poudre de loin avant que Robert Hedin, le coach norvégien, ne pose son temps mort (10-7 à la 16e).
Après plus de quatre minutes sans buts, Nikola Karabatic inscrit le onzième but français mais Bjarte Myrhol et le demi centre Chris O’Sullivan (mis à l’essai cet été par Vezprem) permettent à la Norvège de revenir à un but de la France. C’est le moment que choisi Erend Mamelund pour se rappeler au bon souvenirs des français après son échec à Montpellier en délivrant plusieurs caviars aux pivots Bjarte Myrhol et Magnus Gullerud, tandis que Mathieu Grébille et Kentin Mahé tentent tant bien que mal de permettre à la France de regagner les vestiaires avec une petite avance. Mais c’était sans compter sur Erlend Mamelund qui s’offre une magnifique lucarne coin long à l’arrêt à quelques secondes du coup de sifflet (14-14 à la mi temps)
La deuxième mi temps débute avec un jet de 7 mètres obtenu par Nikola Karabatic et transformé par Michael Guigou, auquel répond rapidement l’ailier gauche norvégien Andre Lindboe. Valentin Porte, repositionné arrière droit, montre de belles choses et son un contre un pose quelques soucis à la défense norvégienne, lui permettant même de redonner l’avantage à la France. Mais c’est le moment que choisit Espen Lie Hansen, plutôt appliqué sur ce match, pour commencer son show en transperçant Vincent Gérard à 10m. Mais en face, les anciens continuent de bien mener la barque, Bertrand Gille, Michaël Guigou et Jérôme Fernandez en tête, malgré les assauts de Bjarte Myrhol, Espen Lie Hansen et Harald Reinkind qui permettent à la Norvège de s’accrocher (21-20 à la 41e), bien aidés par un bon début de mi temps de leur gardien Espen Christensen. La France va ensuite inscrire un 3-1 par l’intermédiaire de Nikola Karabatic, Jérôme Fernandez et Bertrand Gille, permettant aux Français de respirer un peu et de procéder à un changement de gardien, Vincent Gérard laissant sa place à Wesley Pardin qui honorait ainsi sa première sélection.
Mais devant les 3500 spectateurs présents, les Norvégiens ne comptaient pas abandonner si vite, et sous l’impulsion d’un Espen Lie Hansen de gala, les scandinaves infligent un cinglant 4-0 aux Experts et prennent l’avantage pour la première fois du match (24-25 à la 48e). Nikola Karabatic sur le banc, ce sont Daniel Narcisse (et son un contre un retrouvé), Jérôme Fernandez et Mathieu Grébille qui vont prendre leurs responsabilités et infliger à leur tour un 4-0 aux Norvégiens à l’entrée du money time (29-26 à la 55e). Malgré les tentatives de Kent Robin Tonnesen et Erlend Mamelund, les scandinaves ne s’en remettront jamais et la France s’impose 32-29 dans un match qui permit notamment à Mathieu Grébille et Valentin Porte de s’affirmer et à Bertrand Gille de montrer que sa retraite internationale est encore une perspective lointaine tandis qu’au rayon déception, on notera la toujours délicate intégration de Kevynn Nyokas au jeu offensif français.
Norvège :
Gardiens: Dahl (30 min., 7 arrêts), Christensen (30 min., 8 arrêts dt 0/2 pen.)
Buteurs: Hansen (6/11), Myrhol (5/9), O’Sullivan (4/4), Reinkind (3/5), Tvedten (2/2), Mamelund (2/2), Tonnesen (2/4), Gullerud (2/2), Bjornsen (1/1), Lindboe (1/1), Lokkebo (1/3), Sagosen (0/3), Hippe, Rambo.
France :
Gardiens: Gérard (42 min., 10 arrêts), Pardin (18 min., 2 arrêts) ;
Buteurs: Fernandez (9/14 dt 1/1 pen.), Grébille (5/8), Gille B. (4/4), Karabatic N. (4/9), Porte (3/4), Guigou (2/3 dt 1/1 pen.), Mahé (2/3), Sorhaindo (1/1), Narcisse (1/4), Nyokas (1/3), Abalo (0/2), Joli, Anic, N’Guessan.
