Les confrontations des quarts de finale retour viennent de rendre leur verdict. Nous connaissons les quatre équipes présentes pour le Final Four qui se déroulera à Hambourg le week-end des 1er et 2 juin 2013.
MKB Veszprém KC /THW Kiel: 28:29 (14:12)
Marcus Ahlm l’avait souligné avant cette confrontation retour en Hongrie : “le match retour se jouera dans une ambiance de folie, sans doute la salle la plus bruyante du monde !” Il ne pensait pas si bien dire tant les supporters hongrois ont donné de la voix durant toute la rencontre, poussant leur équipe dans ses derniers retranchements en vue d’une possible accession dans le dernier carré.
Tout comme au match aller, ce sont les hongrois qui prennent le meilleur départ. La défense, bien orchestrée par Nagy et Schuch se met en évidence en perturbant les transmissions et en contenant les artificiers allemands. Nagy fait parler son bras et permet à son équipe de mener toute la première mi-temps. Dans les cages Fazekas remporte ses duels au contraire d’un Omeyer peu en réussite. A la mi-temps les hongrois mènent logiquement 14-12.
Les “Kielers” reviennent avec de meilleures intentions offensives et remontent leur retard grâce notamment à leur base arrière. C’est d’ailleurs Vujin qui permet à son équipe de prendre un avantage de deux buts à 10 minutes du terme. Mais une sortie sur blessure du gardien Alilovic associée à une rentrée déterminante du jeune Palicka va sceller le sort du match. Kiel sort vivant de ce choc et sera bien présent à la Lanxess Arena début juin.
FC Barcelone / Atlético Madrid: 32:24 (15:9)
Défait une semaine plus tôt en Castille de cinq buts, les barcelonais n’avaient pas la tâche la plus aisée pour prétendre accéder au Final Four. Cependant, un début de match monstrueux leur a permis de contenir leur adversaire à quatre buts en 20 minutes de jeu. Les partenaires de Rutenka ont parfaitement annihilé le jeu de l’Atletico : une défense bien organisée autour d’un Saric de classe mondiale, des pertes de balles madrilène profitaient aux ailiers qui s’en allaient crucifier un Hombrados impuissant. Mais les triples vainqueurs de l’épreuve ont pu limiter les tempêtes avant la fin de la première mi-temps, et rentrer au vestiaire avec un retard de six buts tout de même symptomatique d’une mi-temps ratée. Malheureusement pour les hommes de Dujshebaev la foudre continuera de s’abattre sur les madrilènes complètement dépassés. Le score enfle en faveur des locaux dans un Palau Blaugrana en fusion (22-11). Sous l’impulsion de leur pivot Aguinalgalde, les joueurs de l’Atletico vont tenter de se reprendre. Lazarov, la gachette macédonienne marquera le 21ème but de son équipe obligeant le Barça à gagner d’au moins six buts pour se qualifier. Malgré une belle résistance en fin de match les madrilènes subiront la loi des barcelonais décidément trop forts pour eux lors de cette rencontre.
Kielce / Metalurg Skopje : 26:15 (12:8)
Pour la première fois depuis la création du Final Four une équipe polonaise se qualifie pour les demi-finales. Après une première victoire acquise en terre ennemie, Kielce se devait de ravir son public venu en nombre pour assister à une qualification historique. Le Metalurg a posé des soucis aux locaux en partie grâce au vétéran Vugrinec mais pas assez pour espérer renverser la vapeur. Un 5-1 bien conclu par Cupic va profiter aux locaux pour créer le premier écart du match et revenir au vestiaire avec une avance confortable. En deuxième mi-temps, Jurecki va forcer la décision du match en multipliant les buts surpuissants. Les macédoniens se font vite surprendre puis dépasser par le jeu rapide des polonais. Voyant leur chance de créer l’exploit s’amenuiser au fil des minutes, les visiteurs vont complètement craquer à l’entame du money time. Les multiples arrêts de Losert vont permettre aux polonais de vite de projeter vers l’avant et d’ enquiller les buts faciles. Cervar ne peut que constater la supériorité des locaux et attendre patiemment la fin du cauchemar. Kielce frappe un grand coup et prouve qu’il faudra compter sur lui au Final Four.
HSV Hambourg / SG Flensburg-Handewitt : 23:25 (10:13)
Les locaux ont été secoués, voire éliminés à quelques minutes de la fin du match. Mais Hambourg sera bien présent pour son Final Four.
Ce sont les hommes de Vranjes qui attaquent cette rencontre avec les meilleures intentions. Flensburg s’appuie sur un Anderson impérial (il finira la partie avec plus de 20 arrêts) et sur un jeu offensif bien huilé. L’ailier Eggert brille sur son côté et les offensives hambourgeoises sont trop timorées pour venir inquiéter une équipe de ce calibre. A la mi-temps les visiteurs ont contenu leur adversaire à 10 buts. Une belle performance défensive quand on connaît la puissance d’attaque de Hambourg. A ce moment, Flensburg avait fait la moitié du chemin. Au retour des vestiaires cette écart se creuse , sous les coups de butoir du gaucher allemand Glandorf. Hambourg n’arrive pas à créer du rythme dans son jeu et à 14-19 Schwalb pose un temps mort afin de recadrer ses troupes. L’effet n’est pas immédiat puisque Flensburg atteint les 10 dernières minutes avec une avance de 7 buts (16-23). Flensburg sent l’exploit possible et pourtant les hommes en bleu ne vont plus trouver la faille pendant 5 minutes permettant à Hambourg de revenir dans la partie. Lindberg va totalement sceller le sort de la partie en étant l’homme de cette fin de match.
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Le kung-fu de Montpellier contre Dunkerque :
Kung-fu Guigou-Accambray victorieux / Dunkerque… par Handnews
Merci pour ces résumés très intéressants.
Petite rectification cependant : L'Atletico Madrid n'a jamais remporté la ligue des champions. Ciudad Real est mort, et si l'Atletico a récupéré l'effectif, ils ne peuvent se targuer du palmarès qui va avec…
c'est un peu plus compliqué que çà. Le club en question, c'est en fait le BM Neptuno. Lorsqu'il était basé à Ciudad Real, il se faisait appeler BM Ciudad Real. Depuis qu'il a déménagé à Madrid, il se fait appeler BM Atletico de Madrid, sans pour autant être une section de l'Atletico Madrid, dont la section handball a disparu en 1994 après avoir gagné 11 championnats d'Espagne et avoir atteint la finale de la coupe des clubs champions en 1985.
Bref, le BM Neptuno ressemble plus à une franchise comme on peut en voir aux Etats Unis, et en ce sens, le club actuellement appelé Atlético Madrid est bien le club qui a gagné 3 ligues des champions dans les années 2000 mais pas celui qui a atteint la finale en 85.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Club_Atl%C3%A9tico_d… http://fr.wikipedia.org/wiki/BM_Atl%C3%A9tico_de_… http://en.wikipedia.org/wiki/BM_Neptuno
Quand je vois comment on a accroché Hambourg malgré l'affaire des partis, les suspendus et les blessés, ça donne encore plus de regrets de les voir au Final4 ! Vraiment beaucoup…