Deuxième défaite en deux matchs pour les Bleuets

Après leur défaite inaugurale face à la Serbie, les juniors français se trouvent dans l’obligation de dominer le Danemark cet après midi afin de ne pas hypothéquer leurs chances pour la suite de la compétition.

Le début de match est serré entre deux équipes aux niveaux proches. Si Rémy Desbonnet est bien entré dans son match dans la cage française, c’est aussi le cas de son homologue danois Kristian Pedersen. O’Bryan Nyateu est en difficulté sur son poste de demi-centre et perd deux ballons de suite. L’attaque danoise, en particulier Langerhuus sur le poste d’arrière droit, ne fait pas de quartier et prend d’entrée le large, forcant Johann Delattre  à poser son premier temps-mort (3-6, 13′). Le sélectionneur français choisit de remplacer Nyateu par Ferrandier sur le poste de demi-centre. Ce temps-mort fait du bien aux Bleuets puisqu’ils enchainent avec un 3-1 et recollent au score. Rémy Desbonnet réalise quelques parades importantes, et les montées de balle fusent, avec Adrien Ballet et Benjamin Bataille à la finition (9-9, 20′). Les Danois, malgré une base arrière de petite taille, trouvent néanmoins trop facilement des solutions de loin. Ellebaek multiplie les croisés, et les dix dernières minutes de la mi-temps ressemblent à un duel d’arrières droits, où le Danois et Boschi, son homologue français, se rendent coup pour coup. Le combat tourne au bénéfice du Danois, bien aidé par son demi-centre Andersson. Les deux se contentent d’arriver secteur central et de venir shooter, crucifiant ainsi un Desbonnet lâché par sa défense. Le dernier but danois, encaissé trop facilement sur une situation de supériorité numérique, montre la passivité défensive française, qui oblige les Bleuets à rentrer aux vestiaires avec deux buts de retard (13-15, MT).

Le retour des vestiaires ne change rien, les Français donnent la mauvaise impression d’être à côté de leur match. Ils encaissent un 2-0 à un de plus d’entrée et se retrouvent à quatre longueurs. Cette impression est d’ailleurs confirmée par la facilité avec laquelle Langerhuus arrive à marquer. Très vif sur ses appuis, l’arrière droit danois perfore à plusieurs reprises l’arrière garde française, symbolisée par un Benjamin Bataille un peu trop statique. Comme en attaque, les Français sont toujours autant à la peine, manquant notamment de mobilité sur la base arrière, l’écart ne se réduit pas (17-21, 40′). Et alors que le secteur défensif était déjà mal en point, c’est ensuite le secteur offensif qui finit par lacher. Les pertes de balles à un de plus se multiplient, et rien ne change malgré les rotations  effectuées par Delattre. Jordan Bonilauri semble un peu limite au poste de pivot, tandis qu’Hugo Descat, impressionnant hier, se met à rater ses pénaltys et à tenter des tirs bien compliqués. La rentrée de Théo Derot au relais d’un Nicolas Boschi au bout du rouleau ne change rien à l’affaire, Christensen donne cinq buts d’avance sur pénalty à dix minutes du terme (20-25, 50′). Le match envolé, Johann Delattre donne du temps à Théophile Caussé sur son aile droite, et laisse Antoine Gutfreund au repos et aligne Bataille à droite. Mais malgré tous les essais, ce sont bien les Danois qui auront été les plus forts, et leur base arrière s’en donne encore à coeur joie dans les cinq dernières minutes, à coups de un contre un que jamais la défense française n’aura su maitriser. Les Bleuets s’inclinent logiquement dans leur deuxième match de poule (26-29, FM).

Entraîneur:Patrick TeyssierEntraîneur:Henrik Kronborg