
Crédit photo : Laurent Théophile
Dans la première demi-finale de la Coupe de la Ligue, qui voyait Paris et Saint-Raphaël s’affronter pour une place en finale, les deux équipes ont bataillé jusqu’à la séance de jets de 7m pour se départager et à ce jeu là, c’est les Varois qui prennent le premier ticket pour la finale de demain.
Un mystère entourait cette rencontre, l’état de forme des internationaux. Est-ce que les Narcisse, Hansen, Abalo et Kopljar allait avoir encore un peu de jus, une semaine après la fin d’un Euro éprouvant. Le début de match a rassuré, s’il le fallait. Les Parisiens ont en effet démarré tambour battant et ont infligé un sévère 6-0 à Saint Raphael dans les sept premières minutes du match. Les internationaux fraîchement médaillés ont profité des nombreux échecs offensifs varois, qui ont buté de trop nombreuses fois sur un Sierra en forme. Rapidement, Paris relâche et relance les Raphaelois. Après avoir inscrit leur premier but au bout de 9 minutes de jeu, les joueurs de Christian Gaudin se lancent enfin dans cette demi-finale et profitent des premières pertes de balle adverse pour revenir dans la partie (9-7, 16ème). Phillippe Gardent pose son temps mort mais le match s’équilibre, et ce sont les cadres, Mikkel Hansen, Daniel Narcisse d’un côté, Morten Olsen et Aurélien Abily de l’autre qui concrétisent les attaques de leur clan. A la pause, les Parisiens rentrent aux vestiaires avec 3 unités d’avance, 18-15.
Les Danois, rois du match

Crédit photo : Laurent Théophile
Au retour des vestiaires, les Varois ne tombent dans leur travers de début de match et inscrivent d’entrée un but par l’intermédiaire d’Aurélien Abily. Mieux, ils diminuent petit à petit leur retard profitant de quelques pertes de balle de Marko Kopljar ou Luc Abalo et va jusqu’à égaliser (23-23) dans un Phare chaud bouillant acquis à la cause des sudistes. Malgré un temps mort de Philippe Gardent, les Parisiens ne retrouvent pas leur jeu et ne parviennent pas à créer un nouvel écart conséquent. Les souvenirs des dernières coupes nationales hantent de plus en plus les têtes parisiennes. De leur côté les Varois s’appliquent et parviennent même à prendre l’avantage grâce à leur buteur du jour, Morten Olsen, intenable (26-26, 45e). Mais les Parisiens réagissent malgré tout, passent un 4-1 aux Varois et prennent une avance de 3 buts que l’on pense alors suffisante pour gérer cette fin de rencontre (30-27, 50e). Saint Raphael va alors trouver de nouvelles ressources pour, à nouveau égaliser (30-30, 52e). Jusqu’à la fin du temps réglementaire, les deux équipes se tiennent et les hommes de Christian Gaudin envoient leurs adversaires en prolongations, grâce à un arrêt de Slavisa Djukanovic.
Alexandre Demaille, le dernier rempart

Crédit photo : LNH / Pillaud
Les prolongations n’amènent rien de nouveau. Les cadres des deux équipes empilent les buts mais aucune des deux équipes n’arrivent à s’échapper. (41-41). C’est donc lors de la séance de jets de 7m que les deux équipes vont se départager. Les tireurs enchaînent de chaque côté : Honrubia, Csaszar, Gunnarson, Abalo et Hansen pour le PSG, Caucheteux, Atlason, Stehlik, Lynggaard et Olsen côté varois. Aucun de ces 10 joueurs ne flanchent. La “mort subite” s’impose alors. Si Raphael Caucheteux ne tremble pas, Samuel Honrubia a échoué face à Alexandre Demaille, le héros varois de la soirée. Saint Raphael se qualifie pour la finale (46-47).
Le résumé du match :
Triste défense parisienne et des joueurs qui n'arrivent pas à se débarrasser de cette suffisance pénible… Il serait temps qu'ils comprennent qu'il y a d'autres bonnes équipes en France.
De moins en moins convainquant cette équipe parisienne
Gardent qui dit qu'il n'a rien à reprocher à ses joueurs… mais on est où là?