La France s’impose d’entrée

L’équipe de France s’est imposée ce soir 27-25 face à la Norvège, pour son retour à la compétition après son sacre à l’Euro en janvier.

Face aux Scandinaves, qui ont pris pour habitude d’ennuyer les tricolores par le passé, les hommes de Claude Onesta ont immédiatement mis les points sur les i grâce à leurs deux hommes forts de la soirée, Thierry Omeyer et Nikola Karabatic. Le gardien montpelliérain, grâce à ses 11 arrêts en première mi-temps, à permis à ses coéquipiers de rapidement creuser le trou, tandis que Nikola Karabatic a été intraitable tout au long du match, conclu avec dix réalisations sur onze tirs tentés. Une copie de très bonne facture pour le demi-centre barcelonais, assorti d’une grosse prestation défensive. Si les cadres ont pour la majorité répondu présent, Claude Onesta a profité de cette première rencontre pour faire tourner son effectif. William Accambray a réalisé une très bonne entrée en fin de première période, avec trois buts d’affilée, tandis que Kentin Mahé a parfaitement exploité sa deuxième mi-temps à l’aile gauche, en inscrivant quatre buts.

En tête 15-11 à la pause, les Français ont vu revenir les Norvégiens rapidement après le repos, grâce à un Magnus Dahl revenu remonté des vestiaires, permettant à ses coéquipiers de recoller à 18-18 après 42 minutes. Mais ce retour n’a pas duré longtemps, même si on aura vu des bonnes choses côté norvégien, comme la bonne entrée en première mi-temps de Rambo (3 buts) et celle de Lie Hansen, titularisé d’entrée au poste d’arrière gauche. Malheureusement, la jeunesse des hommes de Christian Berge (qui vivait ce soir son premier match à la tête de la Norvège) les a empêché de chatouiller un peu plus les Français, avec deux balles importantes perdues dans les dernières minutes, les forçant à s’incliner 27-25.

Au rayon des déceptions françaises, on notera la prestation offensive des pivots, qui n’ont pas inscrit un seul but. Luka Karabatic, malgré sa grosse débauche d’énergie en défense, a eu du mal à être trouvé par ses arrières, tout comme d’ailleurs Igor Anic et Cédric Sorhaindo, que l’on a peu vu. De même, les arrières droits Valentin Porte et Xavier Barachet ont été plutôt discrets, mais la prestation de Nikola Karabatic a fait en sorte que cela ne porte pas trop à conséquence. Prochain rendez-vous pour les bleus, dès demain soir à 18h45 face à la Slovénie.