LNH – CSH

Mario Cavalli n’est plus entraineur !

Crédit photo : Jean-Pierre Riboli

Crédit photo : Jean-Pierre Riboli

Rien n’aura suffi, même après une belle victoire face au PSG (33-32) jeudi dernier. Le coach de Chambéry, Mario Cavalli, n’est plus depuis ce matin entraîneur de l’équipe savoyarde. Après un entretien qui a réuni Laurent Munier, Alain Poncet et Mario Cavalli dans le week-end, il a été décidé, d’un commun accord qu’il ne serait plus l’entraineur du CSH. Leur collaboration prend fin aujourd’hui après 17 ans d’aventure commune.

Le président Alain Poncet a demandé à Laurent Munier, son directeur général, de lui faire des propositions de remplacement au poste d’entraîneur alors que Jackson Richardson assurera l’intérim. Après seulement deux mois d’exercice de la fonction de coach adjoint, l’ancien numéro 17 des Bleus devient donc le nouveau patron technique de Chambéry en attendant l’arrivée d’un nouveau coach. Naturellement, le nom de Guillaume Gille vient à l’esprit de tous. Mais le nom de Laurent Busselier, coach de l’équipe réserve, revient également. Le président Poncet laissera t-il les rênes de l’équipe à deux néo-entraîneurs à ce niveau ?

Après une carrière de joueur puis d’entraineur adjoint au CSH durant quatorze ans, Mario Cavalli était devenu entraîneur principal en juillet 2012, au départ de Philippe Gardent avant de prolonger pour deux saisons en avril dernier. À son palmarès, on se rappellera évidemment du trophée des champions décroché en septembre 2013 qui avait mis fin à onze ans de disette.

C’est avec une grande peine et une grosse déception que l’on se sépare de Mario, l’entraîneur n’est plus mais l’ami reste et restera à jamais !” a déclaré Laurent Munier.

Handnews a contacté ce matin Mario Cavalli pour avoir ses premières réactions suite à cette décision.

Crédit photo : Jean-Pierre Riboli

Crédit photo : Jean-Pierre Riboli

HN : “Mario, comment allez-vous ce matin?

M.C. : Forcément, ça va moyen… Je n’ai pas été remercié, mais la fin de cette collaboration a été décidée en commun. Ça me fait du mal, bien sûr… Cette décision n’a pas été prise sur un coup de tête mais dans l’intérêt du club et de l’équipe. Je ne suis pas remercié, je n’abandonne pas mon poste, mais nous avons réfléchi à comment soigner cette équipe qui était malade, et mon départ semble être une solution.

HN : Le timing peut surprendre néanmoins, après cette victoire contre le PSG…

M.C. : C’est vrai que sur les quatre derniers matchs, on compte trois victoires et un match nul, mais c’est la situation globale qui est à analyser. Ce n’est pas parce qu’on gagne qu’instantanément, tout change du tout au tout. On a eu un début de championnat compliqué, avec des défaites à l’extérieur, je pensais par exemple prendre des points à Toulouse (23-26)… En plus, nous nous inclinons à domicile en Coupe de la Ligue (ndlr : contre Créteil, 25-26). On s’est rendu compte des faiblesses de l’équipe. Même avec des meilleurs résultats, ce n’est pas pour ça que la situation était meilleure.

HN : Cela signifie-t-il que votre message ne passait plus ?

M.C : Oui on peut dire ça. Ca fait 17 ans que j’étais entraîneur, je connais beaucoup de joueurs et il y a forcément une usure dans le message, il passe moins bien. On a trouvé que l’équipe n’avançait plus dans le bon sens, et que mon départ pourrait peut être la remettre dans la bonne voie.”

Cavalli RichardsonHN : Quand cette réflexion a-t-elle commencée ?

M.C. : A partir du match de Nîmes (28-21), et de la défaite à domicile contre Créteil en coupe de la Ligue…

HN : On a tout de même l’impression que vous êtes quand même tributaire de beaucoup de choses à Chambéry, comme la baisse de budget du club par exemple…

M.C. : Bien sûr, plein de choses ne sont pas dépendantes de moi, et je l’espère bien ! Mais si on regarde le terrain, le message passe moins bien et c’est la raison pour laquelle le club et moi arrêtons notre collaboration.

HN : Pensez-vous qu’en changeant d’entraineur, Chambéry puisse atteindre son objectif européen ?

M.C. : Évidemment ! Nous avons l’équipe pour y arriver, nous sommes pour l’instant proches du haut du tableau. Il n’y a pas beaucoup d’écart entre la troisième et la huitième place et je pense que nous pouvons y arriver. Cela ne sera pas facile, mais on peut rivaliser avec les grosses écuries, nous l’avons montré contre le PSG.

Crédit photo : Jean-Pierre Riboli

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HN : Quelle a été la réaction du groupe lorsque vous leur avez annoncé la nouvelle ?

M.C. : Humainement, la cassure va être difficile, j’étais assez proche de certains que je connaissais depuis longtemps. Mais c’est la vie d’entraineur, j’ai envie de dire. Chambéry est le seul club que j’ai connu donc forcément, c’est compliqué à vivre.

HN : Votre aventure avec le CSH s’arrête donc là ?

M.C. : Oui, pour moi, Chambéry c’est fini. Je reste le premier supporter du club, mais c’est terminé pour moi.”

16 CommentairesPoster un commentaire

  1. jerome - le 20 octobre 2014 à 13h34

    Gardent le retour? parce que a paris il va pu faire long feu

  2. Quentin - le 20 octobre 2014 à 13h38

    Déjà quand Jackson est arrivé en tant qu'adjoint de Mario, ç'a dû mettre déjà un coup de pression et de mon point de vue à moi, quand Richarson est arrivé en tant qu'adjoint, c'était quasi prévisible qu'il allait prendre les rênes.

    • nicnic - le 21 octobre 2014 à 12h34

      Jackson n'est pas assez compétent tactiquement il le dit lui même

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