Pour sa première saison au sein de l’effectif professionnel de Besançon, Théo Laguillaumie a su tirer son épingle du jeu, avec notamment un 8/8 contre Mulhouse pour terminer l’année 2014. Le jeune arrière droit, qui peut également évoluer à l’aile, revient pour Handnews sur le début de saison de l’ESBM.
Théo, comment analyses-tu la première partie de saison de l’ESBM ?
Nous avons fait une première partie de saison honnête et très correcte. Nous ne nous sommes pas mentis, et avons gagné les matches que nous devions gagner avec comme exception ceux d’Angers (28-26) et de Strasbourg (24-23). Nous avons parfois créé la surprise, notamment à Billère (25-21). Je pense que nous occupons une place au classement qui nous est plus ou moins due. Nous n’avons pas à rougir de notre fin de première partie de saison.
Besançon reste néanmoins sur cinq défaites de suite. Quels sont, selon toi, les points à travailler pour la suite ?
Ces défaites ne sont, pour moi, pas inquiétantes. Nous avons eu une première partie de calendrier avec des matches à notre portée, et une seconde beaucoup plus compliquée. Nous avons enchaîné les rencontres contre de meilleures équipes. Nous avons également rencontré quelques soucis dans la gestion de l’équipe, très jeune, notamment sur le plan des rotations. Mais les matches de Massy et de Mulhouse restent de vraies belles surprises dans l’image que nous avons montrée. Il y a eu de belles évolutions sur ces derniers matchs qui sont de très bon augure pour tous les matchs à enjeu que nous allons disputer à la reprise.
« Le match contre Strasbourg me reste en travers de la gorge »
As-tu des regrets sur cette première partie de saison ?
Oui, principalement sur les matches d’Angers et de Strasbourg. Ce sont des équipes avec qui nous allons batailler, et nous aurions pris un avantage énorme en allant nous imposer chez elles. Le match de Strasbourg me reste d’ailleurs en travers de la gorge car ce sont des fautes individuelles de ma part sur la fin du match qui nous font vaciller.
Est-ce également un problème de confiance ?
Non, je ne pense pas. Il est vrai que nous sommes jeunes, mais nous avons vraiment envie de montrer que nous sommes capables de renverser des équipes plus fortes que nous sur le papier. Notre position d’outsider nous plait. Même si nous sommes parfois pris à trop regarder jouer les équipes d’en face, le problème vient surtout de notre propre gestion durant les matches.
« Je ne m’emballe pas »
L’objectif est-il désormais le maintien pour Besançon ?
L’objectif a toujours été le maintien. Le beau début de saison a peut-être enflammé quelques esprits mais les joueurs tout comme le staff n’avons jamais perdu de vue ce qu’était notre objectif premier. Nous n’avons eu aucun mal à rester humbles et à garder la tête froide lorsque tout allait bien. La deuxième moitié du début de saison nous montre que nous avons eu raison!
Quel regard portes-tu sur tes performances individuelles ?
Je pense que je fais un bon début de saison. Je continue à assimiler des choses sur le poste d’arrière. Je m’améliore en justesse mais n’arrive pas encore à concrétiser ces améliorations lors du duel tireur-gardien. Ça viendra. Après la blessure de Lucas Hugard, j’ai aussi dû me réinvestir sur le poste d’ailier. Je pense que Christophe Viennet et moi sommes d’accord pour polir encore chez moi cette capacité à pouvoir jouer sur les deux postes. Beaucoup de travail m’attend encore au niveau défensif si je veux avoir l’ambition de devenir complet, et ce, sur les deux postes.
Tu as réalisé un 8/8 contre Mulhouse lors de la dernière journée. Est-ce ton match référence cette saison ?
Les derniers matchs, joués sur l’aile, m’ont permis d’avoir énormément de temps de jeu, ce qui est toujours très attendus chez un jeune joueur. Il est vrai qu’il est plus facile d’être efficace dans ces conditions. Cela me rassure aussi sur ma capacité à changer de poste d’un match à l’autre. Mais je ne m’emballe pas. Si je réalise un bon match à l’aile cette année, je ne suis pas sûr d’en avoir un sur le poste d’arrière. Je suis sur la bonne voie, mais il reste du boulot !
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