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Magdebourg fait tomber Rhein-Neckar Löwen, Flensburg freiné

, par Lanfillo

Crédits : imago
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Pour les premiers matchs de la phase retour, la Bundesliga jouait lors du Boxing Day. Rhein-Neckar Löwen a mal digéré le réveillon en allant perdre contre une forte équipe de Magdebourg (35-32). Flensburg est seul leader, malgré son nul à Melsungen (24-24).

Le match de la journée : SC Magdebourg – Rhein-Neckar Löwen

Les supporters de Magdebourg n'ont pas toujours été gâtés en 2016, vu l'inconstance de leur équipe. Ils pouvaient néanmoins espérer un beau cadeau de Noël en retard face à Rhein-Neckar Löwen, le champion en titre. Les Pères Noël en vert et rouge les ont écoutés et ont offert leur meilleur match de la saison avant la trêve. D'entrée de jeu, Finn Lemke marque deux buts en contre (2-1, 3') pour présenter les intentions du SCM dans ce match : une défense dure et un jeu rapide et efficace en attaque. Alexander Petersson ne tarde pas à donner l'avantage à RNL (4-5, 5'), mais c'est Magdebourg qui dicte le rythme. Andy Schmid égalise à 6-6 (10'), avant que le SCM prenne le large. Lemke marque un nouveau but avant que Michael Damgaard ne porte l'avance des locaux à cinq buts d'avance (11-6, 15').

Rhein-Neckar Löwen joue trop lentement et met surtout du temps à se replier, comme le reproche Nikolaj Jacobsen à ses joueurs lors de son premier temps-mort. En face, Magdebourg joue sa meilleure partition de la saison avec une excellente base arrière composée de Michael Damgaard, Mads Christiansen et Christian O'Sullivan. Au poste de pivot, Zeljko Musa livre une partie majuscule, tant en attaque qu'en défense. Au bout de vingt minutes, Jannick Green est à neuf arrêts sur 17 tirs (14-8, 20'). Sur un but de Rafael Baena, les Lions reviennent à deux buts de retard (15-13, 24') mais Magdebourg reprend aussitôt le large, Matthias Musche (photo) concluant un 4-0 en marquant dans le but vide (19-13, 28').

Petersson marque juste avant le buzzer pour les Mannheimer (20-15, 30'), mais le SCM continue à dominer la rencontre en deuxième période. Andy Schmid, peu efficace, va sur le banc, tandis que ni Andreas Palicka, ni Mikael Appelgren ne sont efficaces dans les buts des Lions (4 arrêts à eux deux en 50 minutes). Avec Damgaard (8 buts et 5 passes), Christiansen ou O'Sullivan (7 buts chacun), le public de la GETEC-Arena se régale devant les décalages trouvés dans la défense adverse. Le dernier cité redonne un avantage de six buts aux locaux (29-23, 47') et Christiansen donne sept buts d'avance (33-26, 52'). Le Norvégien O'Sullivan marque encore (35-29, 57') et la salle, debout, fête la victoire. Les derniers buts de RNL ne changent rien : défait 35-32 en Saxe-Anhalt, le champion en titre n'est pas parvenu à enchaîner après sa belle victoire à Kiel cinq jours plus tôt. Cette défaite intervient après 13 victoires de rang en Bundesliga pour RNL. Vraiment, avec le scalp des Lions, Magdebourg a signé un des très gros coups du championnat depuis le début de saison.

Flensburg concède le nul à Melsungen

Kiel battu la semaine dernière, Rhein-Neckar Löwen battu la veille, la situation était idéale pour Flensburg : en cas de victoire à Melsungen, les hommes de Ljubomir Vranjes pouvaient prendre deux points d'avance sur leurs concurrents avant la trêve hivernale. Mais sans Lasse Svan, retourné au Danemark avant le Mondial, puis avec la blessure à la cheville d'Anders Eggert, la situation a été compliquée. Ajoutez des joueurs de Melsungen fidèles à eux-mêmes, à savoir durs sur l'homme et qui ont cherché à faire sortir des Flensburger de leur match, notamment Thomas Mogensen et Kentin Mahé. Surtout, Melsungen a défendu très fort (le plan anti-Holger Glandorf a été plutôt réussi), et a pu compter sur un bon Johan Sjöstrand dans les buts (11 arrêts). Devant à la pause après avoir été mené (11-12), Flensburg passe derrière sur un but de Momir Rnic (19-18, 50') et est même dans une situation très compliquée quand Johannes Sellin marque à deux minutes de la fin (24-23, 58'). Johan Jakobsson, décisif en fin de rencontre, égalise, et Flensburg a même l'occasion de remporter le match sur la sirène, mais un arrêt de Sjöstrand sauve le point du nul mérité pour le MT (24-24). Flensburg passera néanmoins janvier seul en tête avec un point d'avance sur ses poursuivants.

Kiel et Berlin tranquilles à domicile...

Le bénéficiaire de ce Boxing Day est sans conteste Kiel, qui se replace dans la course au titre après sa défaite la semaine dernière contre Rhein-Nekar Löwen. Le THW recevait Bergischer, la lanterne rouge, et a fait la course en tête tout le match (11-6, 22') malgré une bonne résistance du BHC (11-10, 26'). Portés par Andreas Wolff (16 arrêts, 50%) et Domagoj Duvnjak (7 buts), les Zèbres s'imposent sans trop souffrir (24-20) et remontent à la deuxième place au classement.

Quatrième du championnat, Berlin a également continué d'engranger. A domicile contre un autre relégable, Coburg, les Renards ont vite fait la différence (9-4, 15') et ont conservé ensuite au moins trois buts d'avance sur les Bavarois. Bien aidé par ses deux gardiens Silvio Heinevetter (13 arrêts, 39,4%) et Petr Stochl (5 arrêts dans les dix dernières minutes, 62,5%), le club de Bob Hanning finit bien l'année avec une victoire 29-23.

… Hanovre et Wetzlar aussi

Toutes les équipes à domicile ont été portées par une grosse ambiance d'un public venu nombreux. C'était particulièrement le cas à Magdebourg, à Melsungen, mais aussi à Hanovre, où le TSV Hannover-Burgdorf recevait Göppingen. Dans la Swiss Life Halle comble et bruyante, les Preux chevaliers ont eu affaire à une bonne résistance d'une équipe de Göppingen assez en confiance ces derniers temps (12-12, 24'). Mais tout réussissait en attaque à Hanovre : le jeu placé, illustré notamment par le but de Kai Häfner juste avant la sirène pour creuser l'écart (17-12, 30'), ou les contres, notamment via la vitesse de l'ailier Timo Kastening (20-13, 33'). Martin Ziemer est excellent dans les buts (13 arrêts, 48,2%) et le TSV s'envole assez vite vers la victoire (26-15, 41'). Avec Casper Mortensen comme meilleur buteur (7 buts dont 3 pen.), Hanovre gagne largement (31-23) et passera janvier à la cinquième place de la Bundesliga.

Wetzlar recevait Balingen, et a d'abord dû batailler face à l'équipe souabe (14-13, 36'). Mais manquant ensuite d'impact face à une solide défense du HSG, et souvent en infériorité numérique, Balingen n'arrive presque plus à marquer. Benjamin Buric (12 arrêts, 44,4%) encaisse deux buts seulement en vingt minutes, et les Wetzlarer prennent le large (24-15, 56') avec le soutien appuyé de Vladan Lipovina (8 buts). Les locaux s'imposent finalement 25-17 dans leur Rittal-Arena, et sont septièmes à la trêve.

Victoire importante pour Stuttgart contre Leipzig

L'excellente première partie de saison de Leipzig finit un peu en eau de boudin. Après une claque prise à Erlangen, les Saxons devaient se reprendre à Stuttgart. Dans un match qui opposait aussi les deux candidats au poste de sélectionneur de l'Allemagne, Markus Baur (Stuttgart) et Christian Prokop (Leipzig), les locaux font la course en tête (10-6, 20' ; 15-11, 30') et profitent des erreurs du SC DHfK pour se rendre le match confortable (24-19, 47'). Leipzig a le mérite de revenir en fin de rencontre, mais les partenaires de Dominik Weiß (8 buts) gardent le gain de la rencontre (28-26). Si Leipzig rétrograde à la huitième place au classement, cette victoire est très précieuse pour Bittenfeld : premier relégable et sur une série de six défaites, dont les deux dernières contre des concurrents directs pour le maintien (Minden et Balingen), les Wild Boys stoppent l'hémorragie et reviennent à un point de Balingen au classement.

Gummersbach finit mal l'année contre Erlangen

« Ce match était à l'image de notre phase aller. Nous avons une fois de plus donné le bâton pour nous faire battre. » Emir Kurtagic était amer après la nouvelle défaite de son équipe, le VfL Gummersbach, à domicile contre le HC Erlangen. Dans une rencontre pauvre en buts et malgré une Schwalbe-Arena comble, Gummersbach a été rarement devant au score. Mené 19-20 dans le money-time, le VfL a pourtant des opportunités pour égaliser. Dans une folle dernière minute, Erlangen gâche en effet une opportunité pour se mettre à l'abri, et Gummersbach a la balle pour égaliser avec sept joueurs de champ. Mais la passe de Julius Kühn est interceptée par Ole Rahmel qui marque dans le but vide sur la sirène (19-21). Avec une victoire, un nul et six défaites sur les deux derniers mois, Gummersbach n'avance plus et n'a désormais plus que trois points d'avance sur la zone rouge. Erlangen, de son côté, s'installe dans la première partie de tableau avec 18 points. Inespéré pour le promu.

Lemgo remet la pression sur Minden

Minden avait pris de l'avance sur la zone rouge avec deux victoires en décembre, contre Gummersbach et Stuttgart. Le TBV Lemgo, premier non-relégable ex-aequo avec Stuttgart, tenait à ne pas se faire larguer par le GWD. Mission réussie avec une victoire très importante acquise dans la salle de Minden (25-30). Dans un match d'abord très serré (19-19, 37'), Lemgo a pris les commandes (23-25, 50') avant d'assommer son adversaire dans les dix dernières minutes. Le TBV, suivi par Stuttgart, compte 10 points et revient ainsi à trois unités de son adversaire du soir au classement, et à un point de Balingen. Il s'éloigne aussi de Coburg (6 pts) et de Bergischer (5 pts), dans une situation bien inconfortable.

Retrouvez le classement sur notre site. La Bundesliga revient après le championnat du monde, le 3 février avec le All Star Game, puis à partir du 8 février pour le championnat, avec au programme un alléchant Flensburg-Kiel.

Mickaël Georgeault

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DkHb13
DkHb13
7 années il y a

A noter la prolongation de contrat de 3 ans à Kiel pour Landin !

Kieler
Kieler
7 années il y a

Il faut aussi attendre la décision d'Aron Palmarsson. Il part de Veszprém c'est sûr, maintenant c'est soit Kiel, soit Barcelone, soit Paris.

Averell
Averell
7 années il y a
Répondre à  Kieler

L'avantage de Paris, c'est qu'il peut avoir un bon contrat sans trop mouiller le maillot s'il reste sur le banc aussi 🙂

Kieler
Kieler
7 années il y a
Répondre à  Averell

Je pense que c'est pour ça qu'il est loin de dire oui. Noka a toujours fonctionné de la même façon: faire jouer plus ou moins 9 joueurs jusqu'à la blessure et au moment de la blessure il faut que le remplaçant soit au même niveau.

Beaucoup de joueurs sont partis de Kiel pendant ses années en justifiant un temps de jeu trop faible. Mattias Andersson en est la preuve avec Henning Fritz. Deux des meilleurs gardiens du monde ne jouaient plus depuis l'arrivée d'Omeyer.

C'est pour ça que je suis étonné de la réaction des gens sur Paris. Tout le monde sait comment il fonctionne, que l'on aime ou que l'on n'aime pas. Et ils sont tous étonnés.

Averell
Averell
7 années il y a
Répondre à  Kieler

Ne soit pas etonne que tous soient etonnes 🙂
Perso, j'ai commence a jouer au hand il y a 30 ans, et je suis depuis lors ce sport autant que possible. Mais finalement je connaissais tres peu Noka avant qu'il ne devienne entraineur de Paris.
Vu ton pseudo et ta connaissance du hand germanique, tu vis sans doute le hand en Allemagne et tu connais mieux le personnage. Mais tu dois etre un des rares.

Kieler
Kieler
7 années il y a
Répondre à  Averell

J'étais déjà fan de Kiel, j'avais suivis la première partie de la finale entre Barcelone et Kiel en 2000 déjà par contre je ne me rappelle plus comment. Après je me suis intéressé au reste. Mais le hand allemand a changé.

Très porté sur l'attaque ça l'est toujours, mais on n'a plus les records de buts qu'on avait avant, ou beaucoup moins en tout cas. A l'époque de Noka, Kiel – Bergisher ça faisait + de 55 buts en tout sur 9 match sur 10. Depuis Gislason c'est différent.

Je préfère Gislason mais total respect pour Noka. C'est un monstre du handball quoique tout le monde dise, beaucoup manquent de respect à monsieur comme ça. Les donneurs de leçons feraient bien de passer les diplômes et d’entraîner à haut niveau ils verraient ce que c'est. Quand tu as Nikola Karabatic sur le terrain et qu'il veut y rester, c'est dur de lui dire ferme la et sors.

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