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Olivier Girault : « Pourquoi je suis candidat à la présidence de la LNH »

, par Isakovic

L’ancien capitaine de l’équipe de France, champion olympique à Pékin en 2008, annonce à Handnews sa candidature à la présidence de la Ligue Nationale de Handball (LNH) et révèle les grandes lignes de son projet. En équipe de France, Olivier Girault a tout gagné en tant que joueur. Champion olympique (2008), du monde (2001) et d’Europe (2006), l’ancien ailier gauche du Paris Handball a exploré différents métiers depuis sa retraite de joueur. Entraîneur puis consultant sur RMC ou encore BeIN Sports, il se lance un nouveau défi en briguant la président de la LNH en début d’année prochaine face au président sortant, Philippe Bernat-Salles. Il s’est longuement confié sur ses motivations et ses convictions pour accompagner la croissance du handball hexagonal de haut niveau.

Olivier, quelles sont les raisons qui vous amènent à vous porter candidat à la présidence de la LNH ?

Notre sport est aujourd’hui à un tournant, et il ne faut pas le rater. Ce que la LNH a fait aujourd’hui au niveau économique, je trouve ça très bien. Son évolution a été constante. En me présentant, je ne veux pas faire une révolution mais plutôt faire évoluer la Ligue et l’emmener là où elle doit aller. Le moment est d’autant plus charnière que beaucoup de droits télé sont ou vont être en discussion. Beaucoup de sports sont concurrents au nôtre. Mon expérience dans les medias fait que je suis au centre des négociations. C’est un moment que nous ne devons pas rater. Ces négociations pour les droits télé, c’est aujourd’hui qu’elles commencent et non lorsque les droits s’arrêtent.

Quel a été l’évènement fondateur de votre candidature ?

Le contrat des droits télé signé par le basket a été un accélérateur dans ma réflexion. Je me suis dit : mais comment est-il possible qu’ils aient 6 millions d’euros de plus que nous alors que nous sommes plus visibles et que les attentes nous concernant sont plus fortes ? Bien sûr que le rugby fait rêver, mais nous n’avons pas la prétention d’atteindre 100 millions d’euros de droits télé ! Entre 4 et 100 millions, il y a quand même un écart assez exceptionnel.

Votre expérience de joueur et d’ancien international est-elle, selon vous, un atout pour une telle fonction ?

Etre un ancien sportif qui a tout gagné, cela ne suffit pas. Quand on est joueur, on pense bien connaître la façon dont fonctionne notre sport mais ce n’est malheureusement pas le cas. C’est lorsque tu es en dehors de ton sport que tu le comprends le mieux. J’ai commencé à le comprendre au moment où je suis passé de joueur à entraîneur. C’était déjà un autre monde. Je me suis rendu compte de la difficulté du poste. C’est l’un des métiers les plus difficiles dans le handball, et je me suis vite aperçu que ce métier-là n’était pas vraiment fait pour moi. Cela m’a en tout cas permis de comprendre que c’était un métier à temps plein, avant, pendant et après les matches. J’en suis sorti assez rapidement avec le désir de faire autre chose. Je suis parti dans l’idée de m’améliorer et, dans ce cadre, j’ai fait un MBA en finance et management au sein de Neoma Business School (NDLR : école de commerce à Reims et Rouen). C’est à ce moment là que j’ai commencé à comprendre les rouages économiques et les leviers sur lesquels le handball n’est pas présent. Le handball est l’un des sports les plus aimés des français mais il tarde à se développer.

Au-delà des droits télé, quels sont les leviers sur lesquels vous souhaitez agir ?

Les leviers sont assez simples. Le spectacle, il est présent aujourd’hui dans les salles. Par son niveau de jeu et par les joueurs présents, la ligue parvient à concurrencer le meilleur championnat du monde, la Bundesliga. Il y a un grand pas à faire pour être davantage auprès des clubs. C’est un levier très important où nous ne sommes pas très actifs pour le moment. Il faut développer les infrastructures des clubs de haut niveau. L’économie des clubs passe par une économie différente et nouvelle, que certains sports ont déjà adopté depuis longtemps. Par exemple, le rugby est très en avance aujourd’hui car sa ligue a des outils pour développer des partenariats de qualité. Les prestations offertes aux partenaires des clubs sont de vraies prestations de business. C’est aujourd’hui bloqué pour le handball car nous n’avons pas les salles pour travailler sur ces leviers.

Vous parliez des droits télé. Entre l’accroissement de leur montant pour davantage redistribuer aux clubs et un gain de visibilité via des chaînes gratuites, quelles sont vos grandes convictions sur le sujet ?

Je pense qu’il faut d’abord regarder ce que font les autres sports. Certes, le partenariat actuel avec BeIN Sports a apporté un peu plus aux clubs. C’est le plus gros contrat qu’ait eu le handball depuis la création de la LNH. Mais le rugby approche les 100 millions d’euros de droits télé. Le basket est à 10 millions alors que nos amis du basket sont le septième championnat européen. Lorsque vous interrogez des personnes dans la rue, je pense qu’ils auront du mal à vous citer spontanément quelqu’un d’autre que Boris Diaw qui vient de revenir en France. Si vous leur posez la même question sur les handballeurs, on s’apercevra de la notoriété du handball. Il y a une vraie question à se poser : est-ce que nous nous estimons à notre vraie valeur ? La réponse est non, bien sûr. Aujourd’hui, avoir notre sport au prix où il coûte, c’est une bénédiction pour une chaîne !

Pourrait-on envisager un appel d’offre commun entre la fédération et la LNH ?

Cela fait partie des pistes. Il y aura une réflexion à avoir. Pour moi, s’associer à la fédération serait logique mais c’est quelque chose que nous n’avons jamais fait. Nous sommes certes sur le même canal (BeIN Sports) mais avec des négociations séparées. Un jour, il pourrait très bien arriver que la fédération soit sur une chaîne et la Ligue sur une autre. Il faut penser à notre cible, c’est-à-dire principalement à nos licenciés. Il ne faut pas morceler l’offre. Contrairement au rugby, je pense que nous avons une offre complémentaire. Quand le championnat s’arrête, l’équipe de France prend le relai. Il faut séparer les championnats d’Europe et les mondiaux sur lesquels la fédération ne touche rien. Tous les droits vont aux fédérations internationales.

A l’image d’Amazon, les GAFA commencent à prendre position pour les droits sportifs. Pourriez-vous envisager un appel d’offre avec différents lots, dont certains propres au digital ?

Ce sont des choses à discuter. La télé est en train de changer énormément. La manière de regarder le sport a beaucoup changé. Certaines chaînes ont déjà investi le digital, pour regarder des matches à la fois sur grand écran, tablette ou mobile car elles détiennent un réseau. C’est par exemple le cas de SFR. Nous approchons des 700.000 licenciés en France. Il faut arriver à toucher tous nos licenciés. On doit l’inclure dans notre modèle pour ensuite rendre notre sport visible aux non licenciés.

Cela incite-t-il à une communication davantage axée autour des stars ?

Les résultats de l’équipe de France sont aujourd’hui probants mais ils le seront peut-être un peu moins demain. Il faut changer la façon de raconter l’histoire autour des Bleus. Il faut raconter des histoires d’hommes. C’est ce que le public a envie de connaître et non des choses lisses liées à la victoire. On court même le risque d’une certaine banalisation. Ma réflexion s’est étayée au moment des demi-finales du dernier mondial à Lille. Il y avait 28.000 personnes dans un stade et le moitié des spectateurs n’était pas des handballeurs. Le vrai défi du hand aujourd’hui, c’est de faire venir des gens dans les salles pour la première fois. C’est un gros travail que nous devons effectuer au niveau de la Ligue, que ce soit pour les audiences ou avec les partenaires. Il y a aussi un gros travail à faire au niveau des réseaux sociaux par exemple. Il faut qu’on puisse toucher chaque licencié, avec une stratégie digitale.

Crédit photo : Jean-Pierre Riboli

Comment accroître le nombre de partenaires ?

Lorsque j’en discute avec des présidents de clubs, ils me disent que le plus dur est de faire rentrer un partenaire dans une salle de hand. Lorsqu’il est rentré, il y reste très souvent. Ce sujet doit être travaillé sur la durée, en rédigeant un cahier des charges. La réflexion doit être menée avec les présidents de club. Ils travaillent énormément au niveau local. La Ligue doit être aux côtés des clubs pour travailler sur tous ces sujets économiques. Cela doit contribuer à créer un nouveau business model pour la Ligue pour, in fine, développer les clubs.

Quel est votre point de vue concernant le naming du championnat avec Lidl ?

Je suis très content du partenariat que nous avons actuellement avec Lidl. Cela ne me dérange pas d’avoir une marque discount comme partenaire principal de notre Ligue. J’aurais aimé en revanche que le contrat ne soit pas discount, lui. Il y a un vrai travail à faire sur ce que nous pensons que nous valons et donc ce que nous touchons aujourd’hui. Il ne faut pas être prétentieux non plus. L’objectif, c’est de créer un système économique pérenne pour la LNH. Il faut s’estimer à la bonne valeur pour que, dans dix ans, le handball soit encore là. Il faut travailler en se basant sur un prix sur lequel nous pourrions évoluer lors de la prochaine décennie.

Avez-vous établi des objectifs chiffrés en termes de développement du budget des clubs de Starligue et Proligue ?

Ce qui intéresse avant tout les clubs, ce sont les futurs droits télé. Cela pourrait changer substantiellement leur budget. Il est important d’étudier les clubs cas par cas. Tous les clubs sont différents et ont des attentes différentes. On va mettre de côté le business model du PSG. Je considère que Paris est un élément moteur qui n’est pas assez utilisé au niveau de la communication de la Ligue. Il y a pratiquement tous les meilleurs joueurs du monde dans cette équipe, mais cela passe pratiquement inaperçu dans les medias. Le foot, lui, l’utilise à 150% et cela a un effet boomerang. Il faut réfléchir à des modèles bien particuliers pour chaque club.

C’est-à-dire ?

On ne peut pas comparer les besoins de Nantes et ceux de Tremblay, Dunkerque ou encore des clubs émergents comme Saran. Chaque club a ses problématiques et il faut aller au plus près des présidents pour comprendre le souci de développement qui leur incombe. Il y a une réflexion à avoir au cas par cas. N’oublions pas qu’il faut également rendre notre Proligue beaucoup plus forte. J’ai commencé depuis longtemps un tour de France des clubs pour rencontrer les présidents. La ligue appartient aux clubs, pas à un président. Les clubs élisent celui qu’ils considèrent le plus à même de contribuer à leur développement.

Mais les dirigeants actuels de la LNH n’ont pas attendu pour travailler sur ces sujets …

Il y a des choses qui sont parfaites dans cette Ligue. Je pense notamment à la gestion du championnat qui est très bonne. Le format de compétition est cohérent et fonctionne bien, même s’il faudra peut-être réfléchir à un format qui ressemble un peu à celui du rugby pour pérenniser encore plus les clubs qui sont en D1. C’est une réflexion que les présidents de clubs ont déjà. Mais il y a tout un autre travail économique qui, lui, ne peut pas être fait par les clubs. Mon but, c’est aussi que les frais de fonctionnement de la Ligue ne soient plus imputés aux droits télé. Pour cela, je veux faire rentrer des grandes enseignes nationales dans la Ligue, et pas une seule. Il faut un groupement de partenaires nationaux qui pourrait se développer au niveau régional. Pour m’entourer et m’accompagner dans ce travail, j’irai chercher les compétences dont on a besoin. D’ailleurs, il y a déjà beaucoup de compétences présentes au sein de l’actuelle équipe de la LNH.

Votre but n’est donc pas de renverser la table ?

Ah non, pas du tout. Ce n’est pas une révolution mais une évolution qui est porté par mon projet. Cela doit nous permettre de franchir une nouvelle étape. On en a les moyens. Depuis dix mois, j’ai déjà sondé beaucoup de personnes du monde de l’entreprise, et certains sont déjà intéressés par notre projet. Le hand doit se développer un réseau qu’il n’a pas aujourd’hui.

Le rugby est-il le modèle à suivre en termes de visibilité et de développement économique ?

Sous certaines formes. Le rugby est aujourd’hui en train de se tirer une balle dans le pied dans sa confrontation entre sa fédération et sa ligue. On ne doit jamais arriver à ce genre de confrontation. On a l’impression qu’ils sont en train de stagner car tout le monde ne va pas dans le même sens. On se doit de s’entendre, de voir l’intérêt général plutôt que l’intérêt particulier.

La protection et la formation des jeunes joueurs deviennent un sujet de plus en plus important. Quel est votre constat de la situation actuelle ?

Il y a eu quelques cas de jeunes joueurs qui doivent nous alerter. Il faut faire la différence entre l’éthique et le droit. Les cas vus récemment sont légitimes dans le droit mais ils doivent nous alerter sur les problématiques de certains clubs. Nous avons la meilleure formation du monde mais il faut faire attention que les clubs qui sont des pourvoyeurs des futures pépites du hand n’arrêtent pas de former. Si aujourd’hui le prix d’une formation totale d’un joueur dans un centre de formation est évalué à 24.000€, cela veut dire que beaucoup de clubs arrêteront de former. On risque d’avoir un décalage avec le risque de ressembler au championnat espagnol. On doit préserver la densité de notre championnat.

Quelles sont vos propositions concrètes concernant la formation ?

J’ai rencontré le président de la fédération car la formation dépend directement d’elle. L’idée est de discuter avec la FFHB pour que la valeur d’un jeune joueur formé évolue selon des paliers. S’il intègre un pôle, il faut augmenter son prix. S’il intègre l’équipe de France cadet, il faut encore monter le prix. Idem s’il rentre en France espoirs puis s’il devient champion du monde espoirs.

Des quotas de joueurs formés par club est-il une idée qui pourrait être discutée ?

Nous n’en avons pas besoin. Nous ne sommes pas l’Allemagne qui a arrêté de former des jeunes joueurs à un moment et a été chercher uniquement des joueurs étrangers. Ce n’est pas le cas dans notre championnat. Nous sortons les meilleurs jeunes qui jouent en Starligue. Ceux qui joueront un peu moins passeront par la Proligue pour s’aguerrir. C’est aussi pour cela qu’il faut renforcer la deuxième division. A part quelques exceptions comme Sagosen, il n’y a pas, aujourd’hui, de jeunes joueurs étrangers qui viennent prendre la place de jeunes joueurs français au plus haut niveau.

Certaines compétitions organisées par la LNH pourraient-elles évoluer si vous êtes élu ?

Je veux changer le Hand Star Game. Nous ne sommes pas le basket. Le All Star Game, c’est génial pour le basket. Le hand, c’est un sport de contact. Voir Mikkel Hansen faire des kung-fu, ça ne m’intéresse pas. C’est un peu la fête à la saucisse. Les licenciés détestent ça. Le Hand Star Game a déjà été signé pour la prochaine édition, il faudra voir ce qu’on peut changer. Au lieu des français contre les étrangers, pourquoi pas le nord contre le sud en organisant l’évènement une fois au nord et une autre fois dans le sud.

Peut-on aussi envisager un format de Hand Star Game plus européen, avec d’autres championnats par exemple ?

Bien sûr, et je pense qu’il faut rencontrer nos homologues allemands à ce sujet pour travailler ensemble. Nous ne sommes pas contre l’Allemagne. Il faut par exemple faire s’affronter les meilleurs joueurs de Bundesliga contre les meilleurs joueurs de Starligue, une fois en France et une autre fois en Allemagne. A ce moment-là, il faut organiser une soirée de gala où tous les présidents de clubs allemands viendraient en France, idem pour les présidents français en Allemagne. Au terme de cette soirée, on pourrait remettre le trophée de meilleur joueur du monde.

La place du handball français sur la scène internationale sera donc aussi l’un de vos chantiers ?

Oui, car nous devons améliorer notre représentativité à l’international. Par exemple, cela ne choque personne que le Final 4 de la Ligue des Champions soit organisés chaque année en Allemagne. Avec la U Arena à Nanterre, on va avoir une salle de 30.000 personnes à dispositions. On va discuter avec Monsieur Lorenzetti pour utiliser cette salle pour organiser le Final 4 de la Ligue des Champions notamment. Il ne faut pas tout laisser aux allemands. On doit se positionner comme le championnat qui a le plus de meilleurs joueurs du monde. On devrait avoir trois places obligatoires dans le premier chapeau européen. Il devrait y avoir cinq ou six équipes françaises en Coupe d’Europe.

Pas de changement en vue pour le Trophée des Champions ?

Non, car je pense que c’est une compétition qui est très bien pour lancer la saison. Il faut en revanche changer la façon dont est fait l’appel d’offre pour les villes qui reçoivent la compétition. C’est un volet plus politique que juste le Trophée des Champions en lui-même. En tout cas, cette compétition doit rester en France et se rapprocher encore davantage des français. Il appartient à notre public.

Quel sera le style Olivier Girault si vous êtes élu président ?

Je serai un président comme j’ai été joueur en équipe de France. Je serai un homme de l’ombre. Il y a un gros travail de déplacements et d’écoute qui n’est pas un programme de représentation ou d’être devant sa télé. C’est un vrai travail de fond à réaliser, sur le terrain, pour aller convaincre des entreprises nationales. Etre président de la Ligue, ce n’est pas quelque chose qui commence le jour où vous seriez élu. Que je le sois ou non, mon travail profitera au président actuel.

Votre absence à l’antenne sur BeIN Sports était donc liée à votre candidature ?

Oui, c’est pour cela que j’ai arrêté de travailler à BeIN Sports. Je me voyais mal convaincre de ma vraie implication tout en commentant les matches de championnat. Tous les déplacements que je fais pour cette campagne, c’est sur mes deniers personnels. Je fais tout en totale transparence. L’important, c’est que notre sport trouve sa vraie voie. Je demande à être jugé sur le projet de développement de la Ligue que je porte. L’intérêt, c’est de mettre notre sport au bon endroit. Si nous ratons ce wagon là, nous allons le regretter.

Propos recueillis par Olivier Poignard

 

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jpf_hb
jpf_hb
6 années il y a

Très bonne chose, un homme que j'aime beaucoup. Joël Abati aussi dans un autre style pourrait avoir cette place

Joueur
Joueur
6 années il y a

En tout cas aujourd’hui Bernat Salles ne fait pas grand chose pour faire bouger les choses ! Olivier ne vient pas les mains vides… tout est programmé et bien pensé ! Pourquoi ne pas avoir envie de tenter une nouvelle expérience avec son énorme réseau ! Il a de très bonnes idées notamment sur la formation des jeunes joueurs…

Matias
Matias
6 années il y a

Moi je serais déçu de le voir quitter les médias, toujours très intéressant d’écouter son opinion sur n’importe quel sport, mais très content de le voir évoluer dans sa carrière, Grand champion et grand homme

Le Saux Pascal
Le Saux Pascal
6 années il y a

Misère !!!!!

pulpompa
pulpompa
6 années il y a

Bernat Salles a fait du bon boulot.
Mais pas un mot sur les rythmes et les calendriers, parce que qui dit développement économique, partenaires, modèle du rugby, dit augmentation du nombre de match au mépris de la physiologie et donc banalisation du dopage.
Que le handball se développe c'est une chose, mais qu'on arrête de vouloir en faire le sport numéro un en France, ça on s'en fout

Vs
Vs
6 années il y a

Un nouveau style, de nouvelles idées sans remettre en cause ce qui a été fait. J’aimerais revoir un handballeur comme dirigeant… Car depuis Lacoux, les vrais handballeurs ne sont plus aux manettes….

ricardtube
ricardtube
6 années il y a

je ne suis pas convaincu par ce discours venant d'un homme qui s'est comparé à Maradona pour expliquer qu'il n'était pas compris par les joueurs lorsqu'il entrainait.
on lui demande si des compet organisées par la LNH peuvent évoluer, il parle du hand star game. même si moi non plus je n'aime pas cela, les enfants adorent et ce n'est pas une compet.
si je me présenterais à la LNH je proposerais le passage à 16 club en LNH et 16 en proligue l'année suivante alors que lui se contente de parler de l'exemple du rugby où il n'y a plus 2 descentes mais 1 + 1 barrage.
16 équipes cela fait 2 matchs de + à domicile pour les sponsors, cela fait 30X8=240 matchs au lieu de 26+7=182 avec les articles de presse parlant de hand et résumés télé qui vont avec.
cela fait donc des droits télé en plus, cela fait une trentaine de joueurs pro en +, autant en proligue, + entraineurs, éducateurs, 2 publics et 2 régions en + qui voient les meilleurs joueurs évoluer.
et si quelqu'un me parle de la surcharge du calendrier avec 4 matchs en + je supprime la coupe de la ligue. qui soutiendra cette compet ? pas les clubs en tout cas puisqu'ils auront 2 places en plus en LNH et 2 en proligue

jpf_hb
jpf_hb
6 années il y a
Répondre à  ricardtube

"si je me présenterais à la LNH"
Avec une telle conjugaison, difficile de prétendre à cette fonction…

ricardtube
ricardtube
6 années il y a
Répondre à  jpf_hb

tu es probablement quelqu'un de parfait, je n'en doute pas. Et surtout qui a le temps de se relire.

Ewen Blake
Ewen Blake
6 années il y a

Je n'ai rien contre Girault mais suis très déçu de l'interview ! Le sportif a vite basculé dans la langue politique ! Aussi long pour si peu ? Il y a plus de vent là dedans que de Gummersbach chez FXH 🙂 Quitte à faire un article dense il aurait pu rentrer dans le détail et annoncer du concrêt au lieu de balancer des généralités. Le journaliste d'handnews fait plus de propositions que le candidat ! Et il répond avec des "cela fait partie des pistes, ce sont des choses à discuter." Même Macron a moins de novlangue ! Oui le Hand Star Game ca ne marche pas car sans contact notre sport n'a plus de sens et aucun joueur ne veut risquer de se blesser pour un match d'exhibition (et ils ont bien raison). Maintenant la proposition de Giraut ? Changer EDF vs internationaux en… Nord VS Sud !!! Sérieusement ? Oui oui. Sur les droits TV il préfère flatter notre égo : "Est-ce que nous nous estimons à notre vraie valeur ? La réponse est non, bien sûr. Aujourd’hui, avoir notre sport au prix où il coûte, c’est une bénédiction pour une chaîne !". Moi je veux bien mais ni Canal + ni SFR ne se battent sur les droits TV. On oublie bien vite que Canal payait 1,2M par an pour la LNH et depuis Bein c'est 4Millons ! Cela me fait de la peine mais le Hand cela ne fait pas (encore) affluer en masse les abonnées. C'est nous mentir que de soutenir l'inverse. Plus je la lis, plus cette interview me fait de la peine "on approche des 700 000 licenciés" heu Olivier on est a 520 000 en vrai… Tout n'est pas à jeter néanmoins la fin de l'interview offre quelques pistes notamment sur le "prix" des jeunes même si je ne sais pas si c'est applicable. En tout cas ce type d'articles extrasportif est intéressant. Proposez un entretien à Bernat Salles ! Ce serait top avoir son point de vue pour les confronter et puis c'est agréable d'avoir de la visibilité sur les projets et le fonctionnement de la ligue.

Averell
Averell
6 années il y a
Répondre à  Ewen Blake

En meme temps, si c'est vrai, comment expliquer que le basket percoit 6 milions de plus alors que le sport est bcp moins attractif (stars dans le championnat, perfomances europeennes des clubs, performance de l'EdF…)?

Jean_Hand
Jean_Hand
6 années il y a
Répondre à  Averell

Un grand coup de chance. Ils ont renégocié leurs droits au moment où SFR a lancé son offensive. Ils ont alors largement surpayé le basket français (10 millions c'est avec l'EDF il me semble) pour s'assurer de la mise.
Mais maintenant qu'ils ont la Premier League et la Ligue des Champions, difficile d'envisager les voir faire exploser la baraque lors du prochain appel d'offres de la ligue de hand.

Kieler
Kieler
6 années il y a

Je ne vois pas trop vers où les gens veulent développer le handball. Que faire de plus honnêtement ? On est dans un pays qui, comme beaucoup dans le monde, favorise grandement le football, tant mieux j'ai envie de dire.

Le rugby gagne plus ? Je m'en fiche royalement. L'EdF est nulle à chier comme toutes les autres nations européennes. Dernière coupe du monde de rugby : 4 nations non-européennes en demi-finale.

Vouloir faire la course aux licenciés cela n'a aucun intérêt. La réforme des régions va déjà tuer des clubs. Un club de potes qui joue en régionale ne va pas se s'emmerder avec des déplacement de N3 par exemple… Ce qui est vraiment un axe de progression, c'est plutôt comment sauver ces clubs là.

La LNH, il lui manque une seule chose pour être égale à la Bundesliga, c'est de belles arena bien remplies. Quand un handballeur connait mieux les joueurs de football que les joueurs de handball, il est tout à fait normal qu'une Arena ne soit pas remplie. C'est la seule et unique chose qui manque pour égaler la Bundesliga. Ah non des titres européens aussi mais ça viendra naturellement.

Par contre, son idée de faire un handstar game avec l'Allemagne, je trouve l'idée merveilleuse. Une très bonne idée. Après, ça ne jaugerait en aucun le niveau des deux ligues car il y aura toujours les stars dans les meilleurs clubs, mais c'est un très bon projet.

Averell
Averell
6 années il y a
Répondre à  Kieler

On ne peut quand meme pas se contenter de "que faire de plus honnetement"… Il faut essayer de progresser et de faire plus et/ou mieux.
Moi j'aime assez quand il dit qu'il faut ratisser un public plus large, au-dela des licencies de handball.
Parce qu'apres, il ne faut pas etre schizophrene, se plaindre que le hand ne passe jamais sur les chaines publics mais ensuite vouloir rester entre soi sans chercher a s'ouvrir.
Des le debut de son interview, il dit clairement qu'il veut travailler sur comment aider les clubs a avoir de plus grandes salles. Je ne sais pas trop quels sont vraiment les leviers d'action de la LNH, mais ca va dans le bon sens.
Mais seulement si le hand s'ouvre a un nouveau public, sinon a quoi bon? Les petites salles actuelles ont parfois du mal a etre remplies par certains clubs…
Poser candidature pour le Final4, c'est un bon moyen de promouvoir le hand en France!
Enfin, Kieler, je pense que tu te trompes de prerogatives quand tu parles des clubs de regional/N3. Il me semble que le perimetre de la LNH, c'est slmt le hand professionnel (D1, D2). C'est plutot du ressort de la fede ce genre de problematiques

Kieler
Kieler
6 années il y a
Répondre à  Averell

Ah oui mince, j'avais fédération dans la tête pardon pour les clubs de région. C'est un truc qui me tient à cœur c'est pour ça.

Je suis d'accord mais je pense que le handball est un sport qui a ses limites en France. La culture du sport est différente dans chaque pays. Par exemple, l'Espagne est dominé par le football, pourtant elle a une grande équipe nationale, quoiqu'on en dise. L'Allemagne est la fédé la plus puissante, alors que le tout puissant football est énorme aussi là-bas.

En France la culture est différente. Beaucoup on le souvenir des handballeurs à l'école qui allumaient les autres qui n'étaient pas initiés, et il y en a beaucoup. Mais trouver un nouveau public, je pense que c'est juste qu'on a pas la culture du handball ou même du sport en France. Dans les pays de l'Est c'est la culture des Ultra, Allemagne des sportifs, pays nordiques des sports de salle et même du football d'ailleurs.

Je pense qu'un jour on verra les limites du handball français. Je ne me pleins pas que ça ne passe pas par les chaines public, je pirate Bein. Et je rappelle que ce sont les ligues qui négocient et acceptent que les chaines payantes diffusent leurs championnats. Pas le contraire. Maintenant c'est aux chaines gratuites de mettre la main au chéquier.

Mais tu as raison aussi. Je pense juste que si tu construits une arène à 5000, c'est bien. Il faut la remplir après. On voit ça avec l'Arena de Montpellier qui pour moi est un fiasco monumental.

I S S A G À
I S S A G À
6 années il y a

👍

Kieler
Kieler
6 années il y a

Pas trop de rapport avec le sujet mais bon, un bon salaire pour un mec qui sait comme tout le monde qu'on a les JO depuis des mois et des mois. Bref, je ne me lancerai pas la-dessus ! Mais c'est un peu beaucoup quand même.

Lolo
Lolo
6 années il y a

Une arnaque, franchement pas lui… La plus mauvaise chose pour le hand. Espérons que bernat sales continu

timon
timon
6 années il y a

Mouarf, accueillir le final4 à la U Arena de 30000 places… Bon déjà, ce sera pas avant 2021 puisque le contrat avec Cologne vient d’être resigné et court jusqu’en 2020 et ensuite faudrait d’abord commencer à remplir Bercy et ses 15000 places sur l’ensemble du final4 avant de vouloir remplir Nanterre..surtout quand on voit la faible affluence à Bercy pour le mondial (hors EDf)

Sasori9
Sasori9
6 années il y a
Répondre à  timon

Le Bercy sera rempli. Il suffit de regarder le dernier Mondial en France. Surtout à Lille, terre de Basket et de foot. C'est une réussite !

Paris est la capitale la plus visité au monde avec Londres donc aucun mal à attirer le public Francais et étranger donc pas souci de remplir l'Arena U ou Bercy. FF c'est un événement qui dire un WE au début de juin.

Il faut arrêter de croire que il n'y a que Cologne est la seule ville qui peut organiser et attirer du monde. Avant que le FF soit organisé à Cologne, qui connait Cologne ? personne, peu de public étranger. On connait mieux Berlin, Hambourg, Francfort et Munich, les 4 villes allemandes connu internationnale !

beny
beny
6 années il y a
Répondre à  Sasori9

Euh pour le remplissage de Bercy pour le mondial, timon a raison, Bercy était très loin d’être rempli. 8695 spectateurs de moyenne (edf comprise), ça fait un taux de remplissage d’à peine 50% si on enlève les matchs de l’edf alors qu’il y a eu des grosses équipes : Suede, Danemark, Allemagne, Slovénie. Bref, je ne crois pas non plus au remplissage de Bercy sur tous les matchs d’un final4 sauf s’il y a 2 ou 3 clubs français et des tarifs agressifs

Jean_Hand
Jean_Hand
6 années il y a

Un beau discours de campagne. Promettre de l'argent à foison, balancer 2/3 idées pour la jouer novateur et espérer se faire élire. Rien de bien intéressant.

L'enjeu pour notre championnat est dans un développement économique équilibré entre TV et Salles. Augmenter les revenus, très bien, mais en restant à la mesure de la valeur réelle de notre ligue et sans venir promettre une explosion démesurée. L'enjeu du prochain appel d'offres sera de développer la couverture et la visibilité des rencontres. Un 3e match, cela fait consensus sur ce site d'amateurs. Intégrer la production en direct de l'ensemble des matchs au prochain cahier des charges me semblerait une bonne idée également. Reste à ce que l'augmentation de la visibilité ne vienne pas vider les salles.
Le public et les sponsors des clubs sont la principale manne de notre championnat, il ne faut pas l'oublier.

Les enjeux pourtant d'actualité en ce qui concerne le calendrier avec la future ligue des champions semi fermée sont délaissés au profit de futilités à attaquer le Hand Star Game. Il serait pourtant intéressant de savoir que faire de la coupe de la Ligue si le nombre de matchs européens venait à encore augmenter. Il aurait été intéressant de savoir comment il souhaite appréhender un éventuel passage de ces compétitions en semaine, qui pourrait obliger de fait le championnat à revenir le week-end en 2020, voire à ne pas être maitre du calendrier si les petites coupes européennes venaient à être maintenues en fin de semaine.
Au passage, pour le Final 4 de la Ligue des Champions, l'EHF a signé un contrat avec la Lanxess Arena jusqu'en 2020. Il aura le temps de faire quelques mandats avant de voir Bercy l'accueillir.

Didier
Didier
6 années il y a

J’aurais apprécié dans le programme annoncé d’Olivier une phrase, un mot pour le Handball féminin de haut niveau qui aurait grand besoin de l’appui de la LNH pour son développement ; pourquoi ne pas proposer un grand projet regroupant la LNH et la LFH ! Au delà de tout ce que propose Olivier, là il y aurait un vrai grand projet autour du handball de demain et de la parité ….À bon entendeur !

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