La Golden League au régime

Critiqué par de nombreux acteurs du handball, et en premier lieu les joueurs, le format de la Golden League masculine va se voir allégé dès sa prochaine édition.

Trois matchs en quatre jours lors des semaines internationales, c'en était trop pour tout le monde. La preuve, Danois comme Français ont fait le choix, cette semaine, de laisser de nombreux cadres à la maison pour la troisième étape de la Golden League, qui se déroule actuellement en Norvège. Une compétition critiquée pour sa lourdeur, mais aussi pour le manque d'enthousiasme qu'elle suscite, notamment lors des rencontres que le pays-hôte ne dispute pas. Mais ce sont les plaintes des joueurs et staff qui ont conduit les différentes fédérations à se réunir jeudi à Bergen, pour considérer une évolution de la Golden League. "Le volume de matches du secteur professionnel représente un peu moins de 40 matches. Avec la compétition majeure, Euro ou Mondial, chaque mois de janvier, l’équipe de France masculine dispute chaque année environ 18 matches. Si l’EHF va au bout de sa réforme [de la Champions League], alors les joueurs seront confrontés à près de 80 matches par saison" déplore Philippe Bana, le directeur technique national, sur le site de la FFHB. Avec ses homologues danois et norvégien, les deux autres nations créatrices de la Golden League, ils ont convenu d'un allègement du programme de la compétition pour les prochaines éditions, soit à partir de la saison 2019/20. Chaque étape ne se disputera plus que sur deux matchs, avec demi-finales le vendredi et finales le dimanche. Un format qui ne s'appliquera, pour l'instant, pas à la version féminine. Les dates provisoires  de la prochaine édition en France de la Golden League ont par ailleurs été annoncées : du 3 au 5 janvier 2020.

Kevin Domas