Coupe de France – Finale
Thierry Anti : « Ne pas avoir peur »
Opposés cet après-midi à une formation face à qui tous les scenarii ont été écrits depuis trois saisons, les Nantais disputent leur deuxième finale en un mois. Une opportunité historique de doublé que la troupe de Thierry Anti ne compte pas gâcher.
Il l'a dit sans fard : cette compétition est sa « petite chérie ». Même si, désormais, la Coupe de la Ligue a trouvé une place peut-être tout aussi importante dans son cœur, Thierry Anti porte une affection toute particulière à cette Coupe de France qu'il a soulevé à trois reprises avec Créteil et...Paris, justement. « Même si je considère qu'un tel événement mérite un écrin comme Bercy afin d'accueillir un maximum de supporters pour cette grande fête où tous les niveaux de pratique vivent leur coupe, je suis toujours content de jouer à Coubertin, sourit le technicien du HBC Nantes. Maintenant on ne ne se leurre pas : on va défier sur son propre terrain une équipe qui un, se doit de gagner quelque chose cette saison le championnat étant actuellement mal engagé, deux est quand même intrinsèquement plus forte que nous... »
Malgrè un Hansen dans une forme étincelante ces dernières semaines, le PSG de Gardent a vu les portes du Final Four à Cologne se refermer fermement à Veszprem et court après le MAHB depuis la seconde journée de championnat.
Le doublé pour l'un, éviter d'être Fanny pour l'autre
De quoi aiguiser sérieusement les appétits parisiens pour qui une année de disette s'avèrerait probablement indigeste. « On a beau y aller, enfin, avec un effectif au complet, on est conscient des atouts qu'ils aligneront (Davyes sera du voyage après un repos forcé suite à son entorse acromio-claviculaire contractée à Cesson lors du quart de finale , le jeune Lagarde lui absent, victime d'une fracture de la main nécessitant une opération et six semaines de repos). Quand les forces de frappe en question sont aussi talentueuses que Abalo, Hansen, Accambray, énumère Anti, il faut être réaliste. Et c'est notre cas à chaque confrontation : face à Paris, on ne part jamais favoris. Mais il ne faut pas avoir peur : on sait qu'on peut les battre et eux en sont conscients également... »
En huit confrontations, c'est en effet un bilan parfaitement équilibré victoires-défaites entre les deux clubs depuis l'ère qatarie, avec plus d'une minute épique au compteur. Difficile de faire plus beau challenge de nouveau pour Entrerrios et sa troupe, aujourd'hui en position de réaliser un doublé historique pour la cité des ducs. « On ne va pas y penser et déjà se concentrer sur l'essentiel. Etre performants, très performants, que les cadres apportent tout ce que l'on attend d'eux. Il faudra faire un grand match, se transcender comme on a déjà pu le faire. Et puis il reste cette part d'inconnu excitante, cette part de chance qu'on ne contrôle pas. »
Aujourd'hui , 15h30 (Salle Pierre de Coubertin, Paris) : PARIS SG – HBC NANTES
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