CdL - 1/8
Sept clubs de Starligue, plus Billère !
Le club de Billère sera le seul club de Proligue présent en quarts de finale de la coupe de la ligue, après avoir éliminé Chambéry (33-26).
Samedi, il n'y avait pas eu grand suspens. Que ce soit Pontault, Tremblay ou Chartres, les clubs de Proligue n'avaient pas fait le poids face aux mastodontes de l'élite. Hier, en revanche, on a eu une surprise et on a bien failli en avoir d'autres. Créteil, d'abord, a frôlé le pire du côté de Limoges. Menés de cinq buts à la pause (10-15), la faute à un gigantesque Rasimas dans sa cage (21 arrêts au total), les hommes de Christophe Mazel ont su redresser la barre dans le dernier quart d'heure. Quelques pertes de balle des locaux, un Alexandru Csepreghi impeccable (9 buts) et les Franciliens l'ont emporté 25-24. Non sans s'être fait une grosse frayeur.
Autre club qui a du batailler pour s'en sortir, Saint-Raphaël s'est imposé sur la plus petite des marges chez le voisin istréen (23-22). Il n'y a jamais eu plus de trois buts d'écart entre les deux équipes, mais jamais Istres n'a réussi à prendre les commandes dans le dernier quart d'heure malgré un bon match de Jonsson (6 buts). De son côté Joël Da Silva n'a pas hésité à faire tourner malgré l'enjeu, puisque 13 des 14 joueurs de champ sur la feuille de match ont foulé le parquet.
C'est finalement le quatrième de Proligue, Billère, qui a créé la sensation en éliminant un Chambéry qui reste désormais sur cinq défaites en six matchs (33-26). Et forcément, avec 13 pertes de balle au compteur, c'est compliqué de s'imposer dans le Béarn, surtout si Guillaume Crépain et Thomas Bolaers compilent, en plus, quinze buts à eux deux. Quatre buts d'avance après huit minutes de jeu, huit après 20 minutes, il n'y a finalement jamais vraiment eu de match entre les deux équipes, malgré les efforts de Julien Meyer dans la cage savoyarde.
Enfin, le PSG n'a logiquement pas fait de détail face à Caen (39-27). Dans un Kindarena bondé, Noka Serdarusic s'est surtout évertué à faire tourner son effectif dans un match plié à la pause (18-8). Pour la petite histoire, les hommes de Dragan Mihailovic auront tenu tête aux stars parisiennes pendant une petite vingtaine de minutes avant de logiquement plier pavillon.
Kevin Domas