EdF (M)
Deuxième victoire de suite pour la France
Après l'avoir emporté contre la Macédoine vendredi (30-23), les Bleus ont dominé la Serbie (36-26)
Après le match d'ouverture, Claude Onesta avait demandé à ses joueurs de mettre plus de rythme dans ses débuts de match, afin de tenter de casser la résistance adverse d'entrée. Et le message semblait avoir été entendu, puisqu'au quart d'heure de jeu, les Bleus étaient trois buts devant les Serbes. Sans être forcément géniaux, mais en neutralisant parfaitement Petar Nenadic, la principale menace offensive adverse. Grâce à deux pénaltys de Michaël Guigou consécutifs, les Français se constituaient un petit matelas (10-7, 15'). Les vieilles habitudes allaient néanmoins rapidement reprendre le dessus, et défensivement, les espaces devenaient béants suite à la deuxième exclusion temporaire de Luka Karabatic. A un de moins, Zarko Sesum et Ivan Nikcevic en profitaient pour remettre tout le monde à égalité (12-12, 21'). Thierry Omeyer sauvait même une balle de +1 devant Sesum, avant de sortir deux contre-attaques de suite, face à Nikcevic et Nenadic. Ces deux arrêts avaient le mérite de re-booster tout le monde, et en particulier Olivier Nyokas, impressionnant pour sa première dans un championnat d'Europe. L'arrière gauche se payait le luxe de claquer six buts dans les trente premières minutes, huit au total, et c'est encore lui, tout en puissance, qui mettait la France trois buts devant à la pause (19-16, MT).
Gérard et Fabregas, entrées convaincantes
Tout n'était néanmoins pas parfait, notamment défensivement, puisqu'en l'espace d'une période, les Serbes avaient marqué seulement sept buts de moins que les Macédoniens sur la totalité de la rencontre précédente. Le début de seconde période allait être aussi convaincant que celui de première. Défensivement, les Bleus harcelaient les Serbes, et sur une gratte de Ludovic Fabregas, Kentin Mahé leur donnait pour la première fois du match cinq buts d'avance (19-24, 36'). La défense était mieux en place, Vincent Gérard répondait présent dans ses buts, bien aidé par le travail de sape de Ludovic Fabregas, et il n'y avait guère que Sesum, sur des exploits personnels, pour trouver la faille. Mais petit à petit, le jeu serbe s'étiolait et c'est tout logiquement que l'écart grandissait. Les cadres étaient petit à petit mis au repos pour laisser les jeunes galoper mais c'est bien Luc Abalo qui trompait Stanic pour le +8 (29-21, 47'). La fin de match, simple formalité, permettait à Benoit Kounkoud et Théo Derot d'eux aussi profiter de la fête, conclue par une large victoire (36-26, FM).
A Cracovie, Kevin Domas