L. Abalo "On pensait tellement qu'on allait gagner"

 

Battus 26-28 par Kielce, les Parisiens étaient évidemment très déçus de ne pas rejoindre la finale de la Champions League. Et forcément, il est compliqué de mettre des mots dans ces moments là.

L. Abalo : "On pensait vraiment qu'on allait gagner, on était tous très motivés pour le faire. Malheureusement, on est tombés sur une équipe meilleure que nous et elle l'a emporté. Ce n'est pas forcément un apprentissage, mais on est tombés sur une équipe plus expérimentée que nous, ça fait un moment qu'ils sont là et qu'ils essayent de passer".

L. Karabatic : "La déception est normale, surtout au vu de la physionomie du match. On a les ballons pour gagner. C'est frustrant, ça se joue vraiment à pas grand-chose. On a eu des temps faibles, mais c'est normal. Ils en ont profité pour enflammer le match et on a pas forcément réussi à répondre. C'est peut-être l'expérience, oui, en face ils l'étaient plus que nous et ça se joue à des détails. Ils ont été forts techniquement, Kielce est une équipe de tout premier rang, mais peut-être que le manque d'expérience nous coute."

T. Omeyer : "Forcément, il y a de la déception. C'est difficile, sur les matchs comme ça, ça se joue à pas grand chose. Ca a été très accroché des deux côtés, les deux équipes ont donné le maximum et on est très très déçus. A la fin, ça se joue sur deux trois actions. On savait que c'est allait être un match très compliqué face à Kielce. On va essayer de récupérer, il y a eu beaucoup d'intensité, d'engagement. Ca a été un match difficile, on a été devant, puis derrière, il a fallu s'accrocher dans les moments difficiles en deuxième, on se débrouille pour passer devant mais ils arrivent à donner ce coup de collier pour reprendre l'avantage. Un match c'est soixante minutes, on savait que ça se jouerait sur des détails, et c'est ce qui s'est passé."

D. Narcisse : "Il nous manque presque rien, on avait dit que les quatre équipes de ce Final Four sont capables de gagner ce tournoi et que ça allait se jouer sur des détails. On a l'impression d'avoir la maitrise du match par moments, mais deux minutes après Kielce a le caractère pour revenir. Encore une fois, ça a été un combat et tout le monde s'est bien battu. Mais des fois, ça ne suffit pas. Il faut apprendre de tout ce qu'on aura vécu sur ce weekend pour revenir plus fort la saison prochaine. Kielce a fait un super match, avec son demi-centre Zorman qui a beaucoup pesé sur leur attaque. Par moments, on l'a bien en match, mais sur la fin de match moins. Il nous manque presque rien pour rester devant, une action défensive, un tir raté ou un ballon perdu mais c'est suffisant pour que Kielce soit devant."

N. Serdarusic : "On est dans le match en première période, mais uniquement grâce à notre combativité. On a fait quelques erreurs et je crois que Kielce mérite d'être en finale. Mikkel Hansen ne joue pas en seconde mi-temps car il n'arrivait pas à trouver des solutions à neuf mètres, face à leur défense agressive et j'ai préféré jouer avec des joueurs plus à l'aise dans les un-contre-un. Quand à notre défense, on l'avait beaucoup essayé à l'entrainement et on a pensé que ce serait une bonne solution face à Kielce. C'est surtout que je ne me souviens pas avoir perdu un match avec Paris en n'inscrivant que 26 buts..."

T. Dujshebaev : "On est évidemment très heureux d'avoir gagné contre une des meilleures équipes du monde, avec un des meilleurs coachs du monde. Demain, nous avons l'opportunité d'écrire l'histoire pour le handball polonais".

A Cologne, Kevin Domas