Esp
Cadenas quittera la sélection après les JO
L'EURO en Pologne aura été la dernière compétition internationale de Manolo Cadenas à la tête de l'Espagne. Non qualifié pour les Jeux Olympiques, Manolo Cadenas a annoncé qu'il quitterait son poste de sélectionneur national à la fin de son contrat le 31 août prochain.
Dans un entretien au quotidien espagnol Marca, Manolo Cadenas a annoncé qu'il avait décidé avant le tournoi de qualification olympique qu'il quitterait la sélection après les Jeux Olympiques. Cette décision coïncide également avec celle de Francisco Blazquez, actuel président de la fédération espagnole de handball, qui a promis un nouveau sélectionneur si il est ré-elu cet été.
J'ai décidé avant le tournoi de qualification olympique que je quitterai la sélection après les Jeux Olympiques, ça semble être la bonne chose à faire. Je termine un cycle que j'aurais aimé faire autrement. Malheureusement, il ne se terminera pas à Rio.
Sélectionneur de l'Espagne et entraîneur du club polonais du Wisla Plock ces trois dernières années, Manolo Cadenas affiche un bilan d'une médaille d'argent et d'une médaille de bronze à l'Euro et d'une quatrième place au Mondial. Mais son plus grand échec restera la non qualification aux Jeux Olympiques, l'Espagne ayant fini à égalité avec la Slovénie et la Suède, mais le nombre de buts marqués (47 pour la Suède, 46 pour l'Espagne) lui aura été fatal.
Ca a été très douloureux de ne pas se qualifier, mais au moins nous sommes tombés comme une équipe, en battant la Suède à la maison et nous ne sommes rien jetés au visage dans le vestiaire après le match.
Le prochain sélectionneur espagnol devrait être complètement dévolu à la sélection d'après Manolo Cadenas mais ce dernier défend néanmoins la double casquette entraîneur/sélectionneur puisque cette formule aurait permis à la fédération espagnole de faire des économies.
Non reconduit par le Wisla Plock et déchargé de ses fonctions avec la sélection, Manolo Cadenas se retrouvera donc au chômage technique à la fin de l'été mais il a pour objectif de continuer à travailler à l'étranger, notamment en Bundesliga, même si il juge son expérience polonaise frustrante.
Après cette première expérience à l'étranger, je me sens mieux préparé. J'ai l'impression de laisser un projet non terminé en Pologne, d'avoir la possibilité de construire une équipe capable de développer nos propres grands joueurs. En trois ans, j'ai travaillé avec trois présidents différents et le club, qui est municipal, dépend beaucoup de la politique et notre projet a manqué d'un leader administratif qui nous aurait rendu plus fort.