LdC (F)
Metz retrouve la Champions League
Après une petite parenthèse en coupe des coupes la saison passée, Metz retrouve la Champions League (16h55, en direct sur beIN Sports Max 8). Et aura fort à faire d'entrée.
Après avoir cédé sa place à Fleury la saison passée, Metz fait son retour dans la plus grande des compétitions européennes. Et a déjà affiché ses ambitions, par l'intermédiaire de son président Thierry Weizman : accrocher les quarts de finale. Ce qu'aucune équipe française n'a réussi à faire depuis la mise en place de la nouvelle formule de la compétition en 2014. Et le tirage au sort, s'il est loin d'être facile, a été plutôt clément avec les Lorraines. Pas de Vardar Skopje, pas de Györ, pas de Bucarest, le tenant du titre, pas non plus de Larvik ni de Rostov. "Seulement" Buducnost et Thüringer comme cadors, auxquels il faut ajouter Glassverket, le second club norvégien, sorti des qualifications. Dans une poule où les trois premiers passeront au second tour, en conservant les points acquis au premier, la porte semble largement ouvrable.
Buducnost, premier voyage compliqué
Le premier rendez-vous, ce sera ce samedi, du côté de Podgorica, pour affronter les Monténégrines de Buducnost. Double vainqueur de l'épreuve en 2012 et 2015, avec deux victoires en coupe des coupes en 2006 et 2010 en bonus, Metz commence clairement par le gros morceau. "Je pense qu'on ne pouvait pas commencer plus fort que ça. J'ai envie de penser qu'aujourd'hui, c'est plutôt une bonne chose de commencer de suite avec ce match à l'extérieur pour se mettre très vite dans le bain et prendre la bonne température dans cette Ligue des Champions" détaille le coach messin Manu Mayonnade. Dans une salle où personne, depuis Larvik en 2012, n'est venu s'imposer, la mission apparait effectivement compliquée.
Pas de complexe d'infériorité
Buducnost, c'est une équipe nationale qui vit ensemble 365 jours par an, fournissant l'ossature de l'équipe nationale monténégrine avec quelques renforts étrangers. Le dernier en date, l'Espagnole Darly Zoqbi de Paula, qui a quitté Fleury les Aubrais cet été. Beaucoup de stabilité donc, mais Metz peut en dire autant. "L'adversité est conséquente, mais on a construit l'équipe qu'on voulait. On n'est pas les seuls à avoir des filles en équipe nationale mais à Buducnost, les filles travaillent ensemble en sélection du Monténégro à l'exception de Neagu et de Darly et elles ont pu bosser ensemble sur la semaine internationale" note Manu Mayonnade, qui ne veut pas que ses filles souffrent d'un quelconque complexe d'infériorité. "Ou alors, il faut le minimiser et jouer son match" ajoute-t-il avant d'insister sur l'excitation qui anime le club messin à l'heure de retrouver les grandes joutes européennes. La Champions League, c'est grisant. Espérons que Metz en profite pour réaliser ses rêves.
Kevin Doms (avec M. Cohen)