LFH - Nîmes
Bertrand Roux rompt le silence
Coupé des médias depuis l’annonce de la situation financière du club, le président du HBC Nîmes Bertrand Roux est sorti de son silence ce vendredi.
Dans une conférence de presse qu’il a tenu à organiser, Bertrand Roux a décidé de répondre aux médias, en présence de Me Pujol, avocat du club. Depuis l’annonce du dépot, le président de Nîmes ne s’était pas exprimé en public et n’était pas, non plus, présent pour le dernier match de son équipe face à Fleury. Il a donc tenté d’expliquer comment la situation du Handball Cerce de Nîmes s’était dégradée en si peu de temps « On n’avait pas eu d’alertes concernant nos comptes, ce sont des sommes que l’on n’a pas vues venir ». Il a également expliqué qu’il comptait sur des fonds venant de partenaires dans un objectif de « dynamiser le club » et d’aller à la conquête d’un titre. « Quand je suis arrivé en 2012, on m’a donné pour objectif d’aller décrocher un titre, aujourd’hui je fais le constat d’un échec ». C’est donc dans ce cadre que la dette du club s’est alourdie « On pensait qu’une fille comme Mouna (Chebbah) allait ramener du monde au Parnasse » pour pallier aux dépenses, se défend l'expert-comptable de profession. Pour ce qui est de sa responsabilité dans la situation « le président assume sa part de responsabilités » a répondu Me Pujol tandis que le principal intéressé nous déclarait un peu avant qu’ « un club ce n’est pas qu’un président »…
« Je voudrais exprimer tous mes regrets et m'excuser », a également concédé Bertrand Roux, au détour d'une question d'un confrère.
En ce qui concerne l’avenir ? « Le rapprochement avec l’USAM ne date pas d’hier. Depuis fin 2015 nous travaillons avec David Tebib pour rapprocher les deux clubs ». C’est donc sur cela que se joue l’avenir de ce club. Le bureau du HBC Nîmes qui reste lui pleinement mobilisé pour sauver le handball féminin dans la cité romaine, travaille sans relâche pour trouver une solution. On peut donc espérer un retour l’an prochain d’une équipe féminine nîmoise dans l’élite (D1 ou D2) avec une voilure nettement réduite. Dans ce cas, les jeunes du centre de formation seront amenées à être sur le devant de la scène. Pour l’heure, des échéances décisives arrivent pour le club emblématique du Gard, devant les tribunaux et le FFHB.
Maxime Cohen