TdC
N. Tournat : "On n'a pas fait un beau match"
Forcément, le contraste était saisissant entre des mines réjouies côté Nantes et plus fermées coté Saint-Raphaël après la victoire sur le fil du H (29-28).
G. Krantz : "Je suis déçu, on a fait un bon match. On a mal négocié notre dernière attaque, ils ont bien négocié la leur, c'est tout. Nantes a eu de la réussite, on a pris des deux minutes en fin de match, attaquer dans les dix dernières minutes à un de moins, c'est forcément plus compliqué. Je pense qu'on a été bien tout le match, on n'a jamais été à la rue. A la fin, on perd deux, trois ballons qui nous font du mal, mais je ne pense pas qu'on ait déjoué, on fait un bon match. Ca se joue à pile ou face et cette fois on a perdu. On était venus ici en outsiders, face à des grosses cylindrées, et arriver en finale ou gagner aurait été un exploit."
N. Tournat : "Le point positif, c'est qu'on a été menés tout le match et on n'a rien lâché. On avait déjà cette bonne impression sur toute la préparation et au final ça a aussi marché ce soir. Ca a été un peu stressant parce qu'on gagne dans les dix dernières secondes mais il faut féliciter l'équipe, on n'a pas fait un beau match mais on a su rester efficaces et solidaires. Sur la dernière action, je n'ai pas réfléchi parce que dans ces moments là, si tu te poses des questions c'est mort."
A. Siffert : "Jouer un quart d'heure, ça a suffi ce soir mais il ne faut pas dire que ça va suffire à chaque fois. C'était un match de reprise, ça s'est vu en première mi-temps avec énormément de buts et des défenses un peu friables. En deuxième, ça a été un petit peu mieux sans être fantastique, on perd beaucoup de ballons, on fait pas mal d'erreurs. On a été meilleur que notre adversaire sur la deuxième période, cela nous a permis de revenir et ça s'est joué au mental sur la fin. On dira qu'on pas qu'on a joué avec le feu, mais c'est tout comme."
Dipanda : "La fin, c'est anecdotique"
DiPanda : "Ça se sent qu'on est en début de saison, on a encore du mal à tenir notre niveau de jeu sur la durée du match. Malheureusement, notre temps faible a été trop important pour revenir dans le match. La fin c'est anecdotique, ça aurait pu tourner dans un sens comme dans un autre. Il faut rendre hommage à Nantes qui s'est accroché jusqu'au bout. L'effectif n'a pas beaucoup changé, mais on a eu quelques soucis au niveau de la préparation, on a eu des blessés, des absents et on doit s'habituer à un nouveau demi-centre, donc il faut qu'on prenne notre rythme de croisière. On n'est pas encore à notre meilleur niveau, mais ça laisse augurer de bonnes choses pour la suite. On n'est pas à 80% de ce qu'on peut faire, mais on ne perd qu'à la dernière seconde contre une bonne équipe de Nantes."
J. Da Silva : "Ca a été un gros, gros match entre deux belles équipes. Nous avons essayé de nous mettre au niveau de la compétition et je crois que nous avons réussi. Quand nous menons 25-20 à treize minutes de la fin on a quelques ballons pour creuser plus l'écart, pareil par la suite on a eu des situations pour se maintenir la tête hors de l'eau qu'on ne concrétise pas. Que ce soient Cyril Dumoulin ou la défense nantaise, ils ont parfaitement nous mettre en échec à ce moment là. On avait eu des soucis de finition pendant la préparation, et pendant quarante-cinq minutes, c'était beaucoup mieux. Mais nous nous sommes de nouveau crispés sur la fin et on a fini par craquer".
T. Anti : "Je suis éprouvé, même si je ne joue pas ! On a été en souffrance durant ce match, nous n'avons pas joué à notre niveau en début de match, Popescu a été très bon et on a pris trop de buts en première période. On y était pas, sans doute un peu perturbés par l'absence de Gurbindo, qui a mis à l'eau certaines de nos options tactiques. Mais je suis satisfait car, quels que soient les joueurs sur le terrain, on n'a rien lâché. Par moments, on a même bien joué. C'est peut-être un hold-up, car nous n'avons jamais mené au score. Mais on doit reconnaitre qu'on a eu le mérite d'être toujours là. Le changement de défense à la pause nous a fait du bien, on manquait de mobilité, et c'est ce qui nous remet sûrement dedans".
Propos recueillis par Kevin Domas et Mickaël Georgeault