CDF - Finale
Stine Oftedal et Issy pour une "dernière chance"
Après quatre saisons passées en France, à Issy-Paris, Stine Oftedal jouera une dernière finale de Coupe de France dans l'espoir de partir en Hongrie avec un titre. Il faudra pour cela vaincre Metz ce samedi à 18 heures sur le parquet de l'Accor Hôtels Arena.
Comment vous sentez-vous avant cette finale face à Metz ?
Je suis impatiente de jouer ce match. Je suis très contente qu'on ait pu se hisser jusqu'en finale. C'est vraiment le genre de match que tout le monde espère jouer. Après ce n'est pas un secret, Metz reste favori et ce sera très dur pour nous. Je pense que c'est une bonne chose pour nous qu'on n'endosse pas le rôle du favori. La pression ne sera pas sur nous et j'espère qu'on pourra les accrocher pour qu'il y ait un beau combat.
Est-ce une revanche après votre défaite face à Brest ?
Oui dans un sens c'en est une. Mais il est évident que c'est un autre type de compétition. Si on gagne, ça ne nous donnera pas le droit de jouer la finale des play-offs. Nous voulons vraiment un titre, c'est ce qu'il nous manque à Paris. Ce serait vraiment incroyable de remporter une telle finale.
C'est une finale spéciale pour vous, c'est votre dernière chance de partir d'Issy-Paris avec un titre...
Oui c'est très spécial. C'est ma quatrième saison ici et on a jamais fait mieux que la deuxième place. Je suis un peu triste que ce soit ma dernière chance. J'espère qu'on en fera bon usage.
Comment avez-vous vécu ces années en France ?
Ce sont des années spéciales pour moi. Il s'agissait de mes premières années où je jouais à l'étranger. C'était une grande et belle marche à franchir. Cela a marqué le début de ma vraie carrière professionnelle en tant que joueuse.
"J'ai besoin de nouveaux challenges"
Vous avez été élue deux fois MVP et deux fois meilleures demi-centre du championnat de France, ce sont des titres importants pour vous ?
Oui c'est particulier pour moi. Le championnat de France et le public français font partie de moi. J'ai senti que j'ai été aimée en France et j'ai apprécié la France et son public. C'est vraiment incroyable d'avoir pu remporter ces titres. Je suis vraiment contente.
L'année prochaine ce sera Györ, un gros changement notamment au niveau du championnat et de la Ligue des Champions...
Oui. Je pense que c'est ce qui m'a manqué cette année. Je vais essayer de faire ma place. Si j'arrive à bien jouer dans un très gros club comme Györ, ce sera bon signe. Le but est aussi de gagner des titres plus importants et d'accroître mon expérience. Je suis très nerveuse à l'idée d'aller là-bas mais j'ai hâte ! (rires)
Est-ce important pour votre carrière de franchir une telle étape ?
Oui je pense. Je pense que j'ai besoin de nouveaux défis. Mes années en France on été parfaites en tant que joueuse. J'ai pu avoir beaucoup de temps de jeu, mes coéquipières et mes coachs m'ont permis de progresser. Après quatre ans, j'avais besoin de quelque chose de nouveau, de jouer la Ligue des Champions et de rencontrer une nouvelle équipe. Je pense que c'était le bon moment pour le faire. Je suis très excitée à l'idée d'y aller parce que c'est quelque chose d'énorme ! (Rires)
Est-ce aussi spécial de quitter votre sœur après tant d'années passées ensemble ?
Oui bien sûr. C'est une des choses qui m'attriste un peu. J'essaie de ne pas trop y penser. Mais j'espère que tout se passera bien pour elle à Paris, elle a de belles années à vivre ici.
Propos recueillis par Maxime Cohen.