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EHF Cup (1/4)

M. Roth : "Une opposition très intéressante"

, par Dalibor

Crédit photo : MT Melsungen

Deux ans après avoir été éliminé de la coupe EHF en quarts de finale par les Danois de Skjern, Melsungen revient donc au même stade de la compétition. Et, pour aller au Final Four de Göppingen, il faudra que l'actuel sixième de Bundesliga vienne à bout de Saint-Raphaël.

Melsungen et la coupe EHF, c'est une histoire récente, puisque les Allemands n'en sont qu'à leur seconde participation. Mais, déjà, la première fois, ils avaient atteint les quarts de finale, éliminés par les Danois de Skjern au nombre de buts marqués à l'extérieur. Pour y arriver, ils avaient d'ailleurs éliminé Toulouse, en l'emportant de sept buts chez eux avant de ne perdre que de trois dans la ville rose. Depuis, peu de choses ont changé, les frères Müller (mais si, vous savez, les deux poètes) sont toujours là et le groupe a gagné en cohérence. "C'est une équipe très costaud, très dure, qui pèse et impose un jeu très physique. Ils ont des grands gabarits, la base arrière c'est du un mètre 95 et 100 kilos. Mais ils font aussi beaucoup de grosses fautes" décrypte Joël Da Silva, le coach raphaëllois. "Face à eux, il ne va pas falloir aller chercher le défi physique systématiquement, mais plutôt miser sur la vitesse, la fluidité du jeu. Une des clés du match pourrait être de les faire courir". D'ailleurs, mercredi en Bundesliga, Berlin a trouvé la solution pendant quarante-cinq minutes en jouant rapidement vers l'avant avant de se faire reprendre sur la fin en se perdant dans un duel physique où le MT est le plus à l'aise (28-28, score final).

Melsungen au grand complet

La bonne nouvelle pour les Allemands, c'est le retour du pivot croate Marino Maric, blessé depuis trois mois et qui devrait faire son retour dans le Var. "On va voir ce qui est possible de faire" relativise Michael Roth, le coach de Melsungen, qui viendra avec seize joueurs dans le Var. Du gardien suédois Johan Sjöstrand, passé par Kiel il y a quelques années, à l'ailier droit Johannes Sellin (photo de gauche), champion d'Europe avec l'Allemagne en 2016, ils seront tous là. Avec la ferme volonté de montrer que Melsungen vaut mieux que les défaites enregistrées à Anaitasuna (22-23) ou Benfica (24-26) en phase de poules.

Trois questions à Michael Roth, le coach du MT Melsungen

Dans quel état d'esprit abordez-vous ce premier match contre Saint-Raph' ?

Après notre match très épuisant contre Füchse Berlin mercredi (28-28 au final), il ne nous reste qu'une petite période de récupération. Nous devons ensuite nous reconcentrer rapidement sur notre match de Coupe d'Europe. Il ne sera pas question d'énergie mais plutôt de notre mental. Nous sommes fondamentalement conscients qu'avec une qualification pour le Final Four de la Coupe EHF, nous pourrions célébrer le plus grand succès de l'histoire de notre club. Pour cela, nous donnerons tout dans ces deux matchs.

Melsungen a remporté ses trois derniers matchs à l'extérieur, mais a en général des difficultés hors de ses bases cette saison (par exemple, 2 défaites en phase de poules de la Coupe EHF). Ne est-ce finalement pas une bonne chose pour Melsungen de se déplacer pour le match aller et de recevoir le match retour ?

Dans un mode de matchs aller-retour, on doit toujours utiliser la première opportunité le mieux possible. Nous voulons obtenir un résultat en France, qui nous permettrait de plier l'affaire à domicile et d'accéder au Final Four. Nous savons, depuis notre première participation en Coupe EHF il y a deux ans, combien il est difficile de remonter, par exemple, cinq buts de retard pris au match aller à domicile. A l'époque, ça ne nous avait pas réussi. Je suis sûr que nous en avons tiré les leçons. Nous voulons cette fois dans tous les cas faire mieux.

Melsungen et Saint-Raphaël ont quelques points communs : une bonne défense, un arrière droit qui marque beaucoup de buts... N'est-ce pas plus compliqué pour une équipe d'affronter un adversaire aux caractéristiques similaires (plutôt qu'une équipe totalement différente) ?

Je considère fondamentalement Saint-Raphaël comme une très bonne équipe. C'est de toute évidence l'adversaire le plus fort que nous ayons rencontré dans notre histoire en Coupe d'Europe. Oui, nous avons des points points forts similaires... mais aussi des points faibles (rires). Ce sera une opposition très intéressante. Il importera donc de voir qui sera capable de mettre le mieux en valeur ses points forts. Nous avons montré lors de la deuxième mi-temps contre Berlin combien il était important d'avoir une défense agressive et dure sur l'homme. Si cela nous réussit contre Saint-Raphaël, nous aurons dès lors l'opportunité de mettre en place notre jeu rapide en contre.

Kevin Domas (avec Mickaël Georgeault)

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