EHF Cup (M)
H. Lindberg : "Pas grande différence entre les deux équipes"
Après en avoir disputé la finale il y a deux saisons avec Hamburg, l'ailier droit de Berlin Hans Lindberg revient au Final Four de la Coupe EHF. Et avant d'affronter Saint-Raphaël demain, il nous confie sa volonté de finir la saison en beauté.
- Si on écoute les joueurs de Saint-Raphaël, vous êtes clairement les favoris de la demi-finale. Est-ce un avis que vous partagez ?
- Non, pas vraiment. Il y a deux très bonnes équipes, et peu importe qui est le favori, cela va être un gros match. Il n'y a pas grande différence entre nous et le vainqueur sera celui qui arrive à mieux jouer demain, c'est aussi simple que ça. On s'est bien préparés mais je suis sûr qu'eux aussi, alors on verra bien demain.
- Vous avez déjà affronté deux fois Saint-Raphaël cette saison, qu'avez-vous appris de ces deux confrontations ?
- Je crois que les deux équipes sont assez heureuses d'avoir déjà joué l'un contre l'autre. On a pu voir quelles erreurs ne pas faire contre eux et on va pouvoir changer certaines choses avant la demi-finale de demain. Maintenant qu'on sait quelles sont leurs faiblesses, on va pouvoir essayer de les empêcher de jouer comme ils le veulent.
- Avez-vous l'impression que Berlin est monté en pression au fur et à mesure de la saison et que vous êtes aussi bon que possible en ce moment ?
- J'espère, oui. La chose la plus importante pour nous cette saison a été la constance. Nous n'avons pas eu de phase où nous avons été très mauvais, on a toujours joué au même niveau. Globalement, nous avons été bons toute la saison. Mais maintenant, c'est autre chose, il reste vingt jours avant la fin de la saison et nous pouvons réussir de grandes choses. Au bout de ces vingt jours, ou on aura l'air d'idiots ou on pourra être satisfaits parce qu'on a fait du bon boulot. Ces derniers matchs sont ceux pour lesquels nous avons bossé toute la saison. Pour le moment, on est satisfait d'avoir réussi à évoluer tout le temps au même niveau. Mais on ne veut pas se satisfaire d'être à ce Final Four, nous voulons le gagner.
- Vous parliez des moments-clés d'une saison, en quoi l'expérience, qu'elle soit collective ou individuelle, peut-elle aider à les gérer ?
- Elle peut aider à maitriser les matchs, mais ce n'est pas elle qui va te mettre le ballon au fond. Je ne crois qu'il y en ait plus d'un côté que de l'autre dans le match de demain. Des joueurs comme Dipanda, Sarmiento, Simicu, Caucheteux ont déjà joué beaucoup de matchs compliqués dans leur carrière.
- On dit souvent que les demi-finales et les finales se jouent sur des détails. Vous en avez joué quelques unes, quels sont ces détails ?
- Ce sont la plupart du temps des choses qu'on ne maitrise pas, qui vont d'un côté ou d'un autre. Ca peut se jouer sur un poteau rentrant ou sortant. Parfois c'est la chance, parfois c'est une équipe qui est meilleure que l'autre. Tu peux jouer mieux que ton adversaire pendant 59 minutes et quand même perdre à la fin. C'est parfois injuste mais il faut qu'il y ait un vainqueur à la fin.
Propos recueillis par Kevin Domas