LdC (M)
Les clubs français ambitieux comme jamais
Alors que les trois clubs français engagés en Ligue des Champions sont sur le pont ce samedi (lire présentation ici), Nantes et Montpellier ne manquent pas d'ambition pour la suite de la compétition. Le PSG, de son côté, a affirmé depuis bien longtemps son rêve de Final 4 à Cologne.
"Nous rêvons secrètement de jouer les 1/4 de finale de la Ligue des Champions." Dans un entretien accordé la semaine passée à France Bleu Loire Océan, le président nantais Gaël Pelletier n'a pas caché les ambitions élevées de son club. Pour sa première participation à la Ligue des Champions, Nantes a réalisé jusqu'à présent un parcours parfait : sept victoires, un match nul et une défaite dans le groupe D. De quoi voir plus loin même si le match contre Braga cet après-midi pourrait freiner les rêves nantais en cas de résultat défavorable. En cas de succès, le H disputerait au contraire les 1/16ème de finale retour à domicile. Un vrai avantage pour continuer à rêver en grand à l'Europe.
Montpellier n'est pas en reste non plus. Leader du groupe C avec sept succès pour deux défaites, les joueurs de Patrice Canayer sont également en position de force, avec trois points d'avance sur leur premier poursuivant, Naturhouse la Rioja. L'entraîneur héraultais, rompu aux joutes européennes, a déclaré en conférence de presse la semaine passée que le MHB voulait aller "a minima en huitièmes de finale", tout en "titillant la seconde place de Starligue". Un programme alléchant même si les blessures de Kavticnik ou encore Simonet sont un obstacle à gérer.
Pour le PSG, l'ambition est décuplée. Plus gros budget d'Europe, Paris évolue dans un autre monde qui l'oblige à tout gagner ou presque. Eliminés en demi-finale à Cologne la saison passée, les parisiens n'ont qu'une envie : y retourner pour repousser leurs limites. Comprendre aller au moins en finale. Dans une poule relevée, la première place est un objectif mais pas une fin en soit, comme le confirmait mercredi soir Nikola Karabatic. "C'est un objectif pour nous et c’est dans nos cordes." Pour la première fois dans l'histoire du handball français, trois clubs sont en position de force mi-février, et rêvent tous les trois d'aller au moins en huitièmes de finale. Au pays des champions du monde, l'Europe est plus que jamais tendance.
Olivier Poignard