LDC (M) - J6
Montpellier s'en sort de justesse
Montpellier se sera fait peur pour le réception du Sporting Portugal, en l'emportant au bout du suspens 33 à 32 dans sa salle de Bougnol. Avec cette sixième victoire, les montpelliérains restent premiers et invaincus de la poule D, et se dirigent droit vers les play-off.
Cette saison, on ressortirai presque le vieil adage "à la fin..." chère à cette époque ou Montpellier était le seul navire mastodonte du championnat. Un seul petit nul cette saison et un sans fautes en ligue des champions, malgré les absences de Grébille et celle, dernièrement, de Ludovic Fabregas. Sauf que ce soir, le Sporting a bien failli filer sous la moustache des héraultais. Le départ du match sous le tempo du bien connu Ivan Nikcevic et de l'arrière Frankis Carol Marzo donne en effet quelques frissons (6-8, 14e), et bien que Montpellier n'est jamais loin, ils ont toutes les peines du monde pour revenir à hauteur. La première égalité revenant à un but de Melvyn Richardson (9-9, 18e), toutefois discret ce soir (2/6).
Heureux qui, comme Montpellier
Alors quand le navire flanche dangereusement, Montpellier fait appel à ses vieux loups de mers. Diego Simonet (6/8), Valentin Porte (5/8), Jonas Truchanovicius (3/4) et Michaël Guigou (3/4) vont régulièrement prendre le jeu à leurs comptes devant. La performance étant pour le mousse Benjamin Afgour (6/7), qui a sorti les muscles pour se défaire de Portugais parfois bien limites. Le problème de la défense est réglé par l'entrée de Vincent Gerard, qui fait enfin pivoter le match dans le sens du vent (26-23, 44e). Sauf qu'en face, les années de navigations sont aussi nombreuses pour Tiago Rocha (3/5), Ivan Nikcevic (11/12) et Carlos Ruesga (2/2). L'arbitrage suisse se montrant parfois un peu trop neutre oubliera les sanctions pour les portugais et à l'entrée des dix dernières minutes, ceux-ci sont proche du coup de Trafalgar (27-27, 51e). Le public va pousser ses joueurs, parfois dans l'incompréhension quand Nikcevic récolte trois sept mètres dans les trois dernières minutes (32-32, 59e). Heureusement, les héraultais gardent toujours une bordée d'avance dans le final, et c'est Valentin Porte qui envoie le dernier coup de canon. Montpellier est sauvé des eaux (33-32, SF).
Maxime Thomas