LdC (M)
Montpellier et Nantes visent les huitièmes
Deux clubs français sont en lice ce weekend pour décrocher un billet pour les huitièmes de finale de la Champions League, et ainsi rejoindre le Paris Saint-Germain, déjà qualifié.
"On est parmi les vingt meilleurs clubs du monde." Résumé en neuf mots par Thierry Anti, voilà actuellement où se trouvent Montpellier et Nantes à l'heure d'aborder leurs barrages de Champions League. Après avoir fini premiers de leurs poules respectives, les deux clubs français vont affronter les Ukrainiens du Motor Zaporozhye pour les uns et les Espagnols de Naturhouse La Rioja pour les autres, en matchs aller-retour, pour rejoindre le cercle des seize derniers clubs en lice. Ce sont les Héraultais qui ouvriront le bal demain après-midi du côté de Kharkov face à Zaporohye. "C'est une grosse équipe, mais je suis assez d'accord avec Patrice Canayer quand il dit que c'est une équipe que nous devons battre si nous voulons exister dans cette Champions League" nous disait ce matin Valentin Porte, depuis l'Ukraine. "On aimerait bien revenir avec une victoire mais nous restons prudents, c'est une équipe que Nantes n'a jamais battu et qui, physiquement, met un très gros impact". Le MHB semblait intouchable depuis début 2017, mais est retombé lourdement au sol à Chambéry mercredi (30-33). Complètement à la rue en première période, notamment défensivement, les Montpelliérains ont rebondi en fin de match, sans l'emporter. "Cette défaite pique un peu, tout le monde s'est troué en même temps et au final, on voit qu'on n'est à l'abri de rien. Donc, surtout, n'abordons pas le match de demain avec trop de confiance" plaide Porte. En face, l'équipe ukrainienne, à l'image de Shelmenko, Malsinskas et Pukhouski, ses trois arrières, a une grande expérience de la Champions League. Et saura profiter du moindre faux-pas montpelliérain.
La Rioja, pas beaucoup plus simple que Zaporozhye
Pour Nantes, la situation est peu ou prou la même, la défaite de mercredi en moins. Le voyage en direction de Logrono a été long mais la victoire à Toulouse (30-24) a permis de faire passer un peu la pilule. "Ce déplacement là n'est pas simple, la région fait du très bon vin mais n'est pas très bien desservie. Mais on s'adapte, on est trop content d'être en Champions League" expliquait Thierry Anti mardi dernier. Partis mardi en direction de Toulouse, les Nantais ne rentreront à la maison que lundi soir, moins de 48 heures avant la réception de Créteil. Mais l'heure n'est pas à la plainte mais plutôt à la concentration car les adversaires ont des arguments à faire valoir. Si Zaporozhye a fait tomber Nantes en phase de poules, la Rioja a renversé Montpellier au match aller (31-30) avant de s'effondrer au retour à Bougnol (27-37). "Mais attention, c'est une très belle équipe et celle que nous allons affronter n'aura pas grand-chose en commun avec celle qui avait perdu à Montpellier sans quelques joueurs majeurs. Il y a quelques jours, Barcelone a eu toutes les peines du monde à l'emporter de quatre buts contre eux" analyse Anti. Face au seul vrai gros morceau de son groupe, qui l'a accompagné dans la qualification, Nantes a concédé un nul et une défaite en phase de poules. Pour faire partie des seize meilleurs clubs du monde, il va falloir faire mieux.
Le programme des barrages :
Samedi 04.03 Motor Zaporozhye - Montpellier à 17h00, en direct sur beIN Sports MAX 9 Dimanche 05.03 Naturhouse La Rioja - Nantes à 20h00, en direct sur beIN Sports 3Kevin Domas (avec G. Louis)