LDC (M)- 1/4
Montpellier peut encore rêver
Après une première mi-temps accrochée en Hongrie, Montpellier n'a pas résisté à l'ogre hongrois. Défaits 26-23, les Héraultais sont contraints à la victoire le week-end prochain à Bougnol pour se qualifier au Final Four de Cologne.
En première mi-temps, les Montpelliérains ont tenu le choc dans une Aréna bien garnie pour l'occasion. Longtemps à égalité avec les Hongrois, les hommes de Patrice Caneyer ont cependant baissé leur garde dans le deuxième quart d'heure. La faute à un Mirko Alilovic en grande forme, qui a barré la route aux Héraultais, permettant aux siens de jouer la carte du jeu rapide. Montpellier a en effet eu du mal à faire face à la densité d'une 0-6 hongroise agressive, parfois trop à l'image de Scuch qui s'est fait expulser après dix-sept minutes de jeu. En attaque placée, le MHB n'est pas parvenu à trouver des solutions malgré l'envie qu'ont mis Simonet, Bonnefond et Dolenec sur la base arrière, ce qui n'était pas le cas des locaux. Palmarsson et Nagy, malgré les arrêts de Gérard, n'ont pas eu à forcer pour trouver le chemin des filets tricolores. C'est ce qui fait que Montpellier rentre au vestiaire avec un retard de trois buts (13-10, MT).
De l'espoir pour le retour
En deuxième période, Veszprem a continué ce qu'il avait entrepris dans le première, réussissant à causer la troisième exclusion de Baptiste Bonnefond après seulement une minute de jeu. Ce n'était pas une raison de paniquer pour Patrice Canayer qui a fait des changements pour apporter de la variation dans le jeu de sa formation qui avait du mal à trouver ses marques. Les entrée de Truchanovicius, Michaël Guigou et Mathieu Grébille ont fait du bien et ont permis de plus exploiter le jeu de transition qui avait jusqu'alors été très peu utilisé. Distancé jusqu'à cinq buts (16-11, 37'), c'est pour cela que Montpellier est parvenu à recoller au score (21-18 47'). Suffisant ? Pas vraiment. Quand les Hongrois se sont sentis rattrapés, Javier Sabate a pris le temps-mort qu'il fallait pour les remettre dans le droit chemin. En chef de file, Aron Palmarsson. Le demi-centre islandais a mis toute son expérience et sa science du jeu au profit des siens qui derrière ont fait le travail pour enfoncer le clou au moment où il le fallait (23-18, 51'). Montpellier, qui était contraint à prendre des risques pour réduire l'écart et c'est ce qui a payé en fin de rencontre (25-23, 58'). Finalement, les deux équipes se quittent pour mieux se retrouver dans le sud de la France la semaine prochaine, sur un écart de trois buts (26-23, FM). Tout reste possible pour les Français qui sont à quelques buts d'un éventuel Final Four à Cologne.
Maxime Cohen