LdC (M)
Le PSG tient sa finale !
En demi-finale de la Champions League, le PSG s'impose face à Veszprem (27-26).
"La clé sera d'être capable d'égaler l'intensité défensive de Veszprem" disait hier Thierry Omeyer. Et en première mi-temps, la mission était parfaitement remplie par les Parisiens avec Laszlo Nagy et Momir Ilic mis sous l'éteignoir. Si le Serbe sortait rapidement, le géant hongrois restait sur le terrain et y errait comme une âme en peine, en échec sur Thierry Omeyer. Les arrêts du portier parisien permettaient aux siens de monter les ballons et, à ce jeu là, Uwe Gensheimer montrait encore son excellence. Si Mikkel Hansen ne prenait pas trop de risques, c'était surtout pour servir son ailier allemand qui, avec son troisième but personnel, creusait le premier vrai écart du match (7-4, 12'). Et puis, plus grand-chose côté PSG. Alors oui, la défense tenait bien le coup, grâce aux arrêts de son portier fétiche, mais plus le match avançait, plus l'attaque bafouillait, à l'image d'un Luka Stepancic en difficulté. Roland Mikler n'encaissait qu'un but en dix minutes et, à ce rythme, l'écart était difficile à maintenir. Surtout que Maté Lekai ne se privait pas pour infliger revue sur revue, que ce soit à Nédim Rémili ou Nikola Karabatic. Et quand ce n'était pas le lutin hongrois, c'était les passes improbables d'Aron Palmarsson pour Andreas Nilsson qui déverrouillaient les situations. Le dernier tir de Daniel Narcisse était bloqué par Mikler et à la pause, les deux équipes étaient à égalité (11-11).
Paris n'arrive pas à décrocher Veszprem
Les quinze minutes de pause avaient certainement fait du bien aux Parisiens, qui sortaient du vestiaire revigorés. Bien plus tranchants en attaque, avec plus de vitesse, ils trouvaient plus facilement les solutions. Ils reprenaient même trois buts d'avance, sur un coup de canon de Mikkel Hansen. Finalement, exactement comme en début de match. Mais, encore une fois, la dynamique ne perdurait pas. Un pénalty raté de Gensheimer par ci, une perte de balle par là, des rotations par forcément très efficaces, Paris peinait à conserver son écart. Parce que Veszprem, même dans les cordes, ne baissait pas pavillon. Et grâce au talent d'Aron Palmarsson, les Hongrois restaient au contact. Ils faisaient même mieux que ça, puisque sur la quatrième réussite de Dragan Gajic au sept-mètres, ils égalisaient alors qu'il restait dix minutes tout rond à jouer (22-22, 50'). Mais le cours du match allait finalement choisir ceux qui l'avaient mené la plus grande partie du temps. Les joueurs de Noka Serdarusic se montraient globalement plus lucides dans les moments importants, tandis que ceux de Veszprem rataient quelques ballons importants. A l'image de Blaz Blagotinsek lobant la cage seul à six mètres. Car même s'ils auraient pu tuer le match plus tôt, en ne ratant pas un pénalty en forme de balle de match, ou en ne faisant pas zone comme Benoit Kounkoud, Paris avait dans son effectif Nikola Karabatic. Discret jusque là, le demi-centre inscrivait son premier but à deux minutes de la fin, pour envoyer Paris en finale (27-26). Les Parisiens connaitront leur adversaire tout à l'heure, à l'issue de la deuxième demi-finale entre Barcelone et le Vardar Skopje.
TELEKOM VESZPREM - PARIS SAINT-GERMAIN HB 26:27 (11:11) Arbitres : Slave Nikolov, Gjorgji Nachevski (MKD)
Veszprem : Mikler (10 arrêts / 30 tirs dont 1/2 pén), Alilovic (2 arrêts / 9 tirs dont 1/3 pén); G. Ivancsik (0/1), Schuch, Ilic (1/5 dont 0/1 pén), Palmarsson (1/6), Gajic (5/5 dont 5/5 pén), Nilsson (2/3), Nagy (6/11), Ugalde (0/2), Marguc (5/5), Rodriguez, Terzic, Blagotinsek (2/3), Sulic (1/2), Lekai (3/)
Paris : Skof (0 arrêt / 3 tirs dont 0/3 pén), Omeyer (11 arrêts / 34 tirs dont 1/3 pén); Gensheimer (7/6 dont 2/3 pén), Mollgaard, Accambray, Stepancic (1/3), Kounkoud, Barachet, Rémili (3/4), Abalo (2/3), L. Karabatic (1/2), Hansen (7/12 dont 1/2 pén), Narcisse (3/5), Nielsen (2/2), N. Karabatic (1/4), Nahi
A Cologne, Kevin Domas