LFH - 1/2 Play-off aller
Issy-Paris prend la main face à Brest
Au terme d'un vrai combat défensif, Issy-Paris a décroché une belle victoire à Brest (23-21) en demi-finale aller du championnat. Un avantage non négligeable avant la manche retour qui se tiendra à Issy-lès-Moulineaux vendredi prochain (18h30).
Pour la troisième fois consécutive, IPH a donc battu le BBH. Solides d'entrée, les Parisiennes poussent Laurent Bezeau a poser son premier temps-mort rapidement (1-3, 8'). En manque de réussite offensive et face à une Silje Solberg efficace, les Brestoises peinent à faire la jonction avec les joueuses d'Arnaud Gandais (2-6, 14') avant que leur solution ne vienne finalement de leur défense. Pendant le dernier quart d'heure, les Parisiennes n'arrivent en effet qu'à inscrire un seul but, permettant ainsi à Brest de revenir à hauteur (7-7, 25') puis de prendre les commandes de la rencontre juste avant la pause (9-7, MT).
Au retour des vestiaires, IPH assène un coup sur la tête des Brestoises en claquant un 3-0 d'entrée (9-10, 34'). Une Coralie Lassource virevoltante, une Hanna Oftedal à la mire bien réglée et une Lois Abbingh précise aux 7 mètres, permettent, entre autres, aux Parisiennes de garder la main sur le match (13-15, 15'). De l'autre côté du terrain, le jeu d'attaque brestois retombe dans ses travers des dernières semaines, bien que Marta Mangué soit efficace aux pénaltys (18-19, 24'). Sereinement, les Parisiennes ne tremblent pas dans les dernières minutes pour finalement l'emporter de deux buts (21-23, FT).
« Ce que j’ai envie de retenir, c’est le courage et l’engagement des filles durant le match, note Laurent Bezeau. Ça me donne espoir et envie d’aller chercher la qualif’ à Paris. Le début de match me laissait penser que ce serait très compliqué. Mais les filles ont fait preuve de beaucoup de courage et su remonter la pente. On a réussi à ne prendre que 7 buts en première mi-temps mais malheureusement, on n’est pas parvenus à stabiliser de la même manière la défense ensuite. On en prend 16 en deuxième et c’est lourd de conséquence. À la fin, on est à -2 et l’espoir est permis pour le retour, c’est ce qu’on va retenir. Vous ne pensez quand même pas qu’on va aller à Paris en disant que c’est terminé, concluait le coach brestois. Les Isséennes n’ont pas forcément toujours montré qu’elles étaient au-dessus de nous ce soir. Autant la demi-finale de Coupe me laissait penser que cette équipe avait de la marge sur nous, autant sur ce match, vu ce qu’on a proposé, je pense qu’on peut être devant. J’espère juste que les filles auront envie de rester ensemble parce qu’une confrontation aller-retour, ce n’est jamais simple nerveusement ».
« +2, c’est un écart piégeux, explique de son côté Arnaud Gandais. On pourrait avoir tendance à dire qu’on a un pied en finale mais ce serait n’importe quoi. Je sais combien c’est dangereux de gagner d’un écart faible à l’extérieur parce qu’on peut être tenté de faire moins d’efforts ensuite en ayant l’impression que c’est plus facile. C’était un scénario particulier. On a vite pris les devants mais on a ensuite peut-être manqué d’humilité et on s’est fait punir. On avait un peu la tête à l’envers à la mi-temps mais on a réussi à trouver des ressources de combat pour repasser devant et maintenir l’écart jusqu’au bout ».
Déclarations par le service communication du BBH