LFH - J18
Issy-Paris domine Brest
En déplacement à Issy, ou plutôt à Montigny-Les-Bretoneux, Brest enchaîne sa deuxième défaite de rang face à un prétendant au titre (24-23, FM). Les Parisiennes ont donc rempli leur mission, en plus du Vélodrome National qui comptait 5 415 spectateurs, soit un record pour la LFH (anciennement 5125 détenu par Nantes).
Le vélodrome de Saint-Quentin-En-Yvelines a plus souvent l’habitude de voir des Grégory Baugé ou François Pervis s’illustrer sur sa piste. Cette fois le spectacle était au centre et a vu Issy-Paris s’imposer dans un duel au sommet face à Brest qui a manqué son rendez-vous. Même si pour Loïs Abbingh, qui vient d'un pays où le cyclisme est réputé, a mis du temps à s'adapter: "au début c'était un peu difficile parce que la piste pour les vélos nous éloignent du public mais c'était quand même vraiment bien de jouer devant tout ce monde". qui vient d'un pays où le vélo est un . Comme souvent dans ce genre de rencontres, l’issue s’est dessinée dans le dernier quart d’heure bien que les Bretonnes affichaient déjà des signes de faiblesse en fin de première période. Pourtant les premières minutes sont dominées par le BBH, avant que sa défense s’effrite. Le secteur central est solide et permet de récupérer des ballons qui sont vite montés. Les Bretonnes profitent des pertes de balle de leur adversaire pour faire un premier trou (5-8, 15’). Pourtant la base arrière parisienne n’est pas en reste. Stine Oftedal, comme souvent porte les siennes et sonne la révolution avec Lois Abbingh qui fusille le but de Cléopatre Darleux de loin. Avant de rentrer au vestiaire, Brest voit son avance fondre pour se retrouver à égalité avec son opposant du soir (13-13, MT).
Un Brest peu convaincant
Moins bien sur la fin du premier acte, les Brestoises n’arrivent pas à remonter la pente. Un 3-0 encaissé d’entrée suffit pour courir après le score jusqu’au coup de sifflet final (16-13, 33’). Pas en reste sur la première mi-temps, Silje Solberg continue d’écœurer une équipe de Brest qui n’y arrive plus (17 arrêts à 42 %). Tant en attaque qu’en défense. Les pertes de balle se multiplient, la défense s’oublie un peu par moment, ce qui a le don d’agacer une Cléopatre Darleux, bien seule, qui parvient parfois à rattraper les erreurs de ses coéquipières mais cela ne suffit pas. Les Franciliennes montent tous leurs ballons et s’offrent des situations de tir faciles. Malgré un vain retour en fin de match, Brest ne peut qu’accuser les conséquences et regarder Issy filer vers la victoire (24-23, FM). On peut naturellement se poser la question de l'enchaînement des matchs pour Brest qui a joué Metz mercredi mais pour Marie Prouvensier ce n'est pas une excuse: "L'excuse de la fatigue j'en ai marre de l'entendre. Aujourd'hui on fait un non-match, moi la première. Il va falloir vite se reprendre, aujourd'hui on n'a pas mis les éléments pour gagner" analysait-elle. La bonne occasion est donc réalisée par Issy qui prend la deuxième place du championnat derrière Metz qui est bien partie pour terminer la phase régulière en pole position.
Dans les autres rencontres, Metz a eu du mal à se détacher de Fleury qui a opposé de la résistance aux arènes (12-15, MT). C’est en fin de match que les filles de Manu Mayonnade on fait la différence pour finalement l’emporter (28-26, FM). En revanche, Nantes n’a pas eu autant de mal pour se détacher de Celles. A la mi-temps 10 buts séparaient les deux équipes (20-10, MT). Les filles de Jan Basny ont géré le deuxième acte pour finalement l’emporter (32-29, FM).
De Saint-Quentin-En-Yvelines, Maxime Cohen.