Proligue
Dijon tient son rang
Invaincu depuis le début de la préparation, Dijon a réalisé deux dernières sorties appliquées contre Sélestat (27-27) et Besançon (26-28). De quoi donner quelques certitudes au collectif bourguignon avant un dernier test samedi contre Nancy.
Septième de Proligue la saison passée, le DBHB avait ponctué son exercice par un classement qui ne demandait qu'à être confirmé par un recrutement à la hauteur de son statut. En reconstituant le duo Reig Guillen - Becirovic qui avait fait les beaux jours de Mulhouse mais n'avait jamais véritablement trouvé sa place à Chartres, Jackson Richardson a posé les bases d'un collectif équilibré qui a également accueilli le l'ailier droit tchèque Jan Sobol.
Les premières sorties amicales étaient forcément scrutées et attendues, même si les deux premières rencontres face à la sélection nationale du Gabon n'ont pas permis de tirer de véritables enseignements. Le coach dijonnais, qui est aussi le sélectionneur du Gabon, a pu constater la différence de niveau entre ses deux équipes. Les bourguignons se sont en effet largement imposés (30-19 et 28-18). Un léger relâchement en défense lors de la première rencontre avait cependant été mis en avant par le staff dijonnais comme un axe de travail pour la suite de la préparation. Malgré un succès de dix buts lors du second match, le Gabon avait donné davantage de fil à retordre aux coéquipiers de Marc Poletti.
Le match nul contre Sélestat (27-27) puis le succès contre Besançon (26-28) mercredi soir ont donné davantage d'éclat aux performances dijonnaises. Le DBHB avait pourtant été mené pendant plus de 45 minutes par l'équipe d'Alain Portes avant de bien exploiter un trou d'air de son adversaire dans les dix dernières minutes. Avec un mélange de jeunes joueurs (Lemal, Pasquet, Carrière), d'éléments rompus aux joutes de Proligue (Becirovic, Ighirri, Reig Guillen) et des anciens toujours décisifs (Poletti, Sobol), Dijon entend bien jouer pleinement son rôe d'outsider dans un championnat où les places en play-offs seront très chères.
Olivier Poignard