Superglobe
Tunis et Veszprém à Doha fin août
Les noms des équipes qui seront au Superglobe du 25 au 28 août prochains sont désormais presque tous connus. Al-Ahly a laissé sa place à l'Espérance de Tunis, et Veszprém a récupéré la wild-card.
La crise diplomatique entre le Qatar et plusieurs pays du Moyen-Orient a aussi des conséquences sportives. Il y a quelques semaines, le club égyptien d'Al-Ahly, vainqueur de la Ligue des champions et de la Supercoupe d'Afrique, et donc à ce titre qualifié d'office pour l'IHF Superglobe, a refusé l'invitation. La compétition étant organisée à Doha au Qatar, État avec lequel l’Égypte est en froid, l'équipe cairote n'a pas souhaité faire le déplacement. L'autre finaliste de la Supercoupe d'Afrique étant également égyptien (Zamalek), c'est l'Espérance sportive de Tunis qui représentera le continent africain à Doha fin août. Les Tunisiens (photo) retrouvent donc une compétition à laquelle ils avaient participé l'année dernière, éliminés par Paris en quarts de finale. Pour rappel, plusieurs pays du Moyen-Orient reprochent au Qatar de soutenir financièrement des organisations terroristes et les Frères musulmans. Ironie de l'histoire, Al-Ahly est le club où Hassan Moustafa, le président de l'IHF à qui le Superglobe est cher, a fait ses armes en tant que joueur puis dirigeant.
Veszprém choisi pour la wild-card
La wild-card attribuée habituellement à un club européen n'ira pas cette année à Paris qui l'avait obtenue l'année dernière et était allé jusqu'en finale. C'est Veszprém qui récupère le ticket cette année. Le club désormais coaché par Ljubomir Vranjes va pouvoir fêter ses 40 ans à Doha avec peut-être un nouveau titre dans son armoire à trophées après une finale perdue en 2015. Les nouveaux partenaires de William Accambray devront pour cela faire tomber Berlin, double-tenant du titre qui viendra à nouveau défendre son trophée, mais aussi le Vardar Skopje (champion d'Europe), Sydney University (champion d'Océanie), les Brésiliens de Pinheiros (champion d'Amérique) et donc l'Espérance de Tunis. Il faut ajouter également un club qatarien comme équipe hôte, et le champion d'Asie Al-Noor. A moins que le club saoudien, vainqueur de son premier titre continental en novembre dernier, décide lui aussi de décliner l'invitation pour les mêmes raisons qu'Al-Ahly...