CdF (1/8)
Les favoris passent sans souci
Le gros des huitièmes de finale de la coupe de France, disputé hier soir, n'a donné lieu à aucune surprise.
Ce n'est pas en ce début d'année qu'on aura le droit à des surprises en coupe de France. Et Vernon, qualifié dimanche dernier face à Chartres (25-22), sera le seul représentant de la Proligue au stade des quarts de finale, début mars. Hier soir, tous les favoris se sont imposés, pour certains assez nettement. Paris, en déplacement sur le terrain du petit Poucet, le Gazelec Ajaccio pensionnaire de nationale 2, a montré qu'il n'avait pas fait le voyage sur l'ile de beauté pour y faire du tourisme. Une victoire de vingt-cinq buts (42-17), malgré les absences de Mikkel Hansen et Jesper Nielsen. Luka Karabatic, bien que présent, est le seul joueur de champ à ne pas avoir inscrit de but, préservé en vue du match à Celje en Champions League dimanche. Et au jeu du meilleur buteur, c'est Nikola Karabatic qui l'a emporté, avec huit buts, dans une seconde période où le PSG a fait exploser les compteurs, inscrivant vingt-six buts en trente minutes.
Nantes aussi impérial que Paris
Paris n'a pas été la seule équipe engagée en Champions League à faire preuve de sérieux hier soir, puisque Nantes a également fait voler en éclat Cesson-Rennes (37-16). Soit un delta de vingt et un buts, quatre de moins que Paris à Ajaccio...Déjà menés de huit buts après dix-sept minutes (3-11), les Bretons n'ont jamais su relever la tête et ont passé leur soirée à se casser les dents sur la défense et les gardiens (qui ont fini à 58% d'arrêts) adverses. Avant d'encaisser contre-attaque sur contre-attaque. Là aussi, Thierry Anti en a profité pour emmagasiner de la confiance avant de décoller pour la Suède et Kristianstad dès demain. Ce fût un poil plus compliqué pour Nîmes, qui ne l'a emporté que de trois buts sur le terrain de Sélestat, sans vraiment trembler néanmoins. Le trou était fait à la pause (17-12) et l'USAM s'est appliqué à conserver son pécule jusqu'au coup de sifflet final pour se qualifier pour les quarts, une première depuis 2002. "On a su mettre des buts faciles en première période et on aurait pu avoir u avantage plus conséquent si on n'avait pas été en échec face à leur gardien. On a géré par la suite en alternant le bon et le moins bon" résumait le capitaine nîmois Julien Rebichon.
Tremblay rit, Ivry pleure
Pas vraiment de suspens non plus du côté de Tremblay, où les locaux ont aisément disposé de Billère (30-24). Huit buts d'avance au quart d'heure de jeu (10-2), dans le sillage d'un Patrice Annonay impeccable dans sa cage (17 arrêts au final), le plus dur était fait. L'écart est monté jusqu'à dix unités en début de seconde période avant un petit relâchement sur la fin qui a permis aux Béarnais de rendre une copie un peu plus propre, sans pour autant pouvoir espérer changer le résultat final. Ivry non plus n'a jamais vraiment inquiété Chambéry, qui s'est imposé sans trop trembler (34-30) à Delaune. Trop de pertes de balle, trops de maladresse et de shoots ratés pour espérer inquiéter un Quentin Minel qui a marché sur l'eau, inscrivant dix buts. "On aurait pu se rendre les choses plus faciles, on menait de sept buts à un moment, mais on a choisi de faire durer le suspens. Dans l'ensemble, on a maitrisé notre sujet, on rend une copie propre en attaque, c'est positif" disait l'arrière gauche chambérien après la rencontre. Micke Brasseleur, meilleur buteur ivryen (5 buts) regrettait que son équipe "n'ait jamais été en mesure d'avoir les ballons pour faire douter Chambéry. Ca fait mal de commencer l'année comme ça, mais on a une semaine pour bosser avant Toulouse."
Les résultats :
Vernon (Proligue) - Chartres (Proligue) 25:22 Ivry (Starligue) - Chambéry (Starligue) 30:34 Nantes (Starligue) - Cesson-Rennes (Starligue) 37:16 Ajaccio (Nationale 2) - Paris (Starligue) 17:42 Tremblay (Starligue) - Billère (Proligue) 30:24 Sélestat (Proligue) - Nîmes (Starligue) 27:30 Dunkerque (Starligue) - Montpellier (Starligue), vendredi à 20h45 (en direct sur L'Equipe 21) Saint-Raphaël (Starligue) - Toulouse (Starligue), samedi à 20h00
Kevin Domas