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Euro 2018

A. Pineau: "On reste sous pression"

, par Kucerka

Malgré ce changement dans l'emploi du temps des Bleues, Allison Pineau tire du positif de ce jour en plus qui leur est offert pour aborder la Suède. Pas une raison pour autant relâcher la pression autour dans la préparation de ce match qui se jouera dimanche à 15 heures.

Comment vous êtes-vous adaptées à ces changements de dernière minute ?  

Avec sérénité. Ca nous fait un jour de récupération, même si on était prêtes pour jouer ce samedi. Tranquillement on a appris la nouvelle ce midi (vendredi), on était surprises. On fait avec, avoir un break de quatre jours ça aurait pu être long. Ca aurait pu nous être défavorable. Je pense que c’est finalement un avantage, on a un petit break avec une journée de plus pour récupérer, souffler un peu. On aura deux jours avant la Serbie,  ce n’est pas trop long et ça permet de rester sous pression.

La Suède est un adversaire que vous connaissez, est-ce que vous la voyez un peu en dessous par rapport aux autres années ?

Je ne pense pas qu’elles soient dans leur meilleure forme, elles ont des joueuses qui sont un peu moins bien, elles ont quelques blessures. Mais après ça reste un adversaire comme les autres, on l’aborde de la même manière, on ne va pas les sous estimer. Si elles ne sont pas bien, raison de plus pour qu’on les impacte. Peut-être que si elles sont touchées mentalement elles lâcheront peut-être plus vite la rencontre. On reste sous pression parce qu’on a envie de garder notre destin entre nos mains, on n’a surtout pas envie de se mettre des bâtons dans les roues par excès de confiance.

En face on sait qu’Isabelle Gullden pèse beaucoup dans leur jeu, allez-vous la cibler particulièrement ?

Ce qui est sûr c’est qu’elle n’est pas au top, elle a été blessée et elle l’est encore un petit peu. Elle n’a jamais vraiment brillé contre nous parce qu’on l’a toujours impactée et on va s’attacher à le faire une nouvelle fois. Elle n’est pas seule parce que ça tourne dans cette équipe. A côté, elle a Jasmina Roberts qui se fait un malin plaisir de bien jouer contre nous à chaque fois. De l’autre côté Blomstrand est là, elle peut aussi être présente pendant 60 minutes. Donc méfiance, il n’y a pas que Bella Gullden.

Il y a aussi Filippa Idéhn que vous côtoyez à Brest, est-ce compliqué de tirer face à une gardienne que l’on connaît ?

C’est compliqué oui, c’est un peu le jeu du chat et de la souris. « Je sais où tu tires et je sais que tu sais », faut forcément s’attendre à ce qu’elle m’attende sur mes impacts préférentiels et que je ne les choisis pas forcément, ou pas! (rires). C’est un jeu de poker menteur entre nous, ça va être sympa.

Avez-vous été surprises du match qu’ont fait les Suédoises contre Monténégro ? Ce qui fait la différence depuis le début de ce championnat d’Europe c’est la défense. Je pense que défensivement elles ont été en difficulté. Elles n’ont pas su arrêter les Monténégrines dans leurs savoir-faire et quand on les laisse jouer ça peut très vite faire mal. Elles n’ont pas réussi par éteindre l’incendie. Les Monténégrines ont un jeu sympa, ce sont des joueuses qui sont redoutables. Donc non je n’ai pas été surprise.sauf sur le fait qu’elles n’aient pas réussi à les cibler sur les secteurs où elles étaient les plus fortes, comme sur les ailières qui ont fait un festival.

Propos recueillis par Maxime Cohen.

 
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