Eurotournoi - J2
Paris et Nantes en échec
Les clubs français engagés à l'Eurotournoi de Strasbourg hier n'ont pas brillé. Nantes a été dominé par Veszprem (24-28) tandis que Paris a péniblement arraché le nul face au Vardar Skopje (33-33).
Il y a des soirs où ça ne veut pas. C'est sûrement ce que s'est dit Thierry Anti, l'entraineur du HBC Nantes, après avoir vu ses hommes se casser les dents pendant soixante minutes sur Arpad Sterbik. A bientôt 39 ans, le gardien espagnol de Veszprem, arrivé cet été, a été le facteur décisif d'une rencontre somme toute serrée. Mais avec ses dix-huit arrêts, dont quatre pénaltys, il a scellé presque à lui tout seul le match. Pour le reste, Nantes livré une prestation correcte dans son ensemble, même si les pertes de balle viennent ternir le bilan. 15 au total, soit autant de munitions qui ont été parfaitement utilisées par les ailiers adverses Dragan Gajic et Manuel Strlek, qui ont cumulé douze buts. Au final, Nantes est désormais assuré de finir troisième de son groupe et affrontera le perdant du match entre le Meshkov Brest et le Vardar Skopje dimanche.
Paris arrache le nul
Pour Paris, l'affaire a bien failli tourner au vinaigre. On annonçait le Vardar Skopje privé de ses meilleurs éléments, affaibli, mais pendant quarante minutes, c'est bien le vainqueur de la Champions League 2016 qui a fait la loi. A la rue en défense, avec déjà 13 buts encaissés au quart d'heure de jeu, le PSG a prouvé qu'il lui restait encore du pain sur la planche. D'autant plus que, comme jeudi, Henrik Toft Hansen et Kim Ekdahl du Rietz, ne se sont même pas échauffées, tandis que Mikkel Hansen n'a pas bougé du banc de touche. En retard de six buts à la pause (14-20), Paris s'est réveillé après le repos, profitant notamment du manque de rotations adverses pour recoller, par Nedim Remili et Uwe Gensheimer notamment. De son côté, Sander Sagosen a beaucoup tenté et peu réussi, en échec face à Milosavljev, le gardien surprise du Vardar. Au final, Paris arrache un match nul qui, pour beaucoup, semble limiter la casse. "On passe complètement à côté de notre première période, il y a un peu de fatigue avec les deux matchs en deux jours et le manque de rotations. On retiendra quand même qu'on a réussi à revenir et qu'on n'a pas perdu pied" concluait le pivot parisien Luka Karabatic.
Kevin Domas