LdC (1/8)
Veszprem en danger, Kiel et Flensburg assurent
Dans les trois autres huitièmes de finale de Champions League, les clubs allemands ont pris une option sur la qualification pour le tour suivant tandis que pour Veszprem, demi-finaliste la saison passée, l'affaire est plus mal engagée.
A la surprise générale, les Hongrois de Veszprem entameront la deuxième manche de leur huitième de finale face aux Danois de Skjern avec...sept buts de retard. Les demi-finalistes de la saison passée sont allés s'incliner lourdement au Danemark hier, et encore, cela aurait pu être pire. En effet, les hommes de Ljubomir Vranjes comptaient neuf buts de débours à quelques secondes de la fin de la partie. Que ce soit en attaque ou en défense, ils n'ont jamais réussi à prendre la mesure de Danois jouant le coup à fond, après être sortis des poules basses à l'instar de Montpellier. De +4 à la pause, l'écart n'a cessé de croitre au cours d'une seconde période où le pivot Bjarte Myrhol et le gardien Emil Nielsen ont fait merveille. Et comme la base arrière hongroise, à l'exception de Kent Robin Tønnesen, n'a jamais réussi à trouver la solution face à la défense danoise, l'écart s'est forcément fait plus conséquent, jusqu'à atteindre sept buts au coup de sifflet final (32-25). "On ne pouvait même pas rêver de gagner d'autant. On a réussi tout ce que nous avons entrepris, toutes nos combinaisons en attaque ont fonctionné, mais on sait que ce sera quand même très compliqué la semaine prochaine en Hongrie" disait l'arrière gauche suédois Markus Olsson après la rencontre.
Si Veszprem est désormais contraint à une remontada, les autres Hongrois engagés, ceux du Pick Szeged, ne sont pas mieux lotis, après s'être inclinés également de sept buts à Kiel mercredi (29-22). Pourtant à égalité à la pause (14-14), les visiteurs se sont cassés les dents sur Niklas Landin, qui n'a concédé que huit buts après le repos. Décisif dans le dernier quart d'heure, le portier danois a grandement contribué au 6-0 décisif au coeur de la deuxième période, qui a permis aux Kielers de creuser l'écart pour prendre un petit matelas d'avance avant le match retour. De son côté, Flensburg a du attendre près de 40 minutes avant de prendre enfin l'ascendant sur Kristianstad. La faute à Richard Kappelin dans les cages suédoises, qui émargeait à plus de 50% d'arrêts à la pause, avant de baisser pavillon en seconde période, tandis que son alter-ego Mattias Andersson commençait son show. Quatre buts d'avance pour Flensburg à l'extérieur (26-22), autant dire que la qualification est bien engagée pour Kentin Mahé et ses partenaires.
Kevin Domas