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Favoris, mais pas encore vainqueurs

09/02/2018 , par Dalibor

Des trois clubs français encore engagés en Champions League, seuls deux seront sur les parquets ce weekend, Montpellier bénéficiant de deux semaines de répit avant son barrage face à Léon. Si Paris et Nantes seront favoris, cela ne leur garantit rien.

Les premiers tours de roues après une grande compétition internationale ne sont jamais simples. Mais Nantes et Paris ont parfaitement négocié leurs matchs de coupe de France. En humiliant Cesson-Rennes pour les premiers (37-16) et en dominant fort logiquement Ajaccio pour les seconds (42-17). Ce qui est sûr, c'est que pour la confiance c'est plutôt positif. A Nantes, on espère bien que la machine est lancée, alors qu'en un mois et demi, les hommes de Thierry Anti vont devoir jouer dix fois. Et le déplacement à Kristianstad, ce samedi, n'est pas le plus anodin de tous. Parce qu'une victoire en Suède permettrait au H de se placer idéalement dans la course à la deuxième place. Ou en rapprochant du Vardar Skopje, ou en distançant encore un peu plus Barcelone, selon le résultat du choc du weekend entre les deux anciens vainqueurs de la Champions League. Si Nantes avait balayé les Scandinaves à l'aller (34-25), le déplacement dans le sud de la Suède n'est jamais une formalité, Szeged l'a appris à ses dépens fin novembre et le Vardar y a également galéré. Mais si Nantes veut continuer à regarder vers le haut, cela passera par un succès face aux oranges suédoises.

Celje, pas un déplacement accueillant

Pour Paris, les adversaires ne seront pas oranges, mais jaunes. Mais cela ne change pas grand chose à l'affaire. Une victoire en Slovénie et les Parisiens seraient quasiment assurés de finir en tête du groupe B. Ils pourraient même composter leur ticket pour les quarts de finale dès le weekend prochain, en l'emportant à Coubertin face à Flensburg, qui pointe actuellement en seconde position. Mais avant cela, il faudra passer par l'étape Celje. Si Igor Anic et ses partenaires ne pointent pour l'instant qu'à la septième place du groupe, à trois points de la dernière place qualificative pour les huitièmes de finale, ils ont causé bien du souci à tous les gros qui sont venus leur rendre visite. Veszprem y a longtemps été mené, Kiel s'y est imposé grâce à un but à la dernière seconde, Kielce s'y est incliné, bref, ce voyage slovène a tout d'un piège. "L'important à Ajaccio était de retrouver des automatismes, mais ce weekend ce sera d'un tout autre niveau, il va falloir faire un gros match pour s'imposer car il est toujours difficile de s'imposer là-bas" disait mercredi soir Thierry Omeyer, à qui on ne la fait pas. A l'aller, Paris avait galéré pendant cinquante minutes avant de tuer le match. Au moins, tout le monde est prévenu, ce voyage à Celje ne sera pas une sinécure.