Montpellier rejoint Nantes en finale

Montpellier, en s'imposant face au Vardar Skopje en demi-finale, rejoint Nantes en finale de la Champions League (28-27). Dès les premiers instants, les joueurs de Patrice Canayer ont prouvé qu'ils avaient parfaitement récupéré de leur désillusion en championnat de cette semaine. Une grosse défense pour mettre en échec les grands gabarits macédoniens et surtout, une efficacité au shoot de tous les instants. Si Arpad Sterbik, le gardien du Vardar, représentait une menace réelle pour le MHB, celle-ci a été éteinte dès les premiers instants. Le gardien espagnol ne réalisait qu'un seul arrêt en vingt minutes. Sa doublure, Milic, ne faisait pas beaucoup mieux, laissant Valentin Porte réciter à la finition avant d'envoyer un missile à treize mètres pour donner trois buts d'avance à son équipe à la pause (14-11). La seconde période a été un long mano-à-mano entre deux équipes se rendant coup pour coup, avec Guigou et Porte d'un côté et le duo Borozan-Maqueda de l'autre. Si les Montpelliérains ont, à plusieurs reprises, compté trois buts d'avance (20-17, 39'), ils n'ont jamais réussi à faire le trou, voyant même le Vardar rater une balle d'égalité à l'entrée des dix dernières minutes. Mais Melvyn Richardson, avec deux fléchettes de loin, allait remettre Montpellier à l'abri à l'entrée des cinq dernières minutes, avant que le Vardar n'égalise finalement à une minute trente du terme (27-27). Mais Diego Simonet veillait et, sur un dernier but à trente secondes du terme, le demi-centre argentin donnait la victoire aux siens sur la plus petite des marges.

Résumé, réactions et statistiques à suivre

A Cologne, Kevin Domas