LdC (M)
Le PSG met une option sur Cologne
Grâce à un match où il a parfois frôlé la perfection et qu'il a remporté 34-28, le Paris Saint-Germain a fait un grand pas vers le Final Four de la Champions League.
Le record de la plus large victoire à l'extérieur en quart de finale de Champions League datait de 2011, et un large succès de Ciudad Real 38-24 à Flensburg. Luc Abalo, qui était déjà de la partie, pourra se satisfaire de ne pas avoir perdu son nom au palmarès. Pourtant, à la pause et grâce à une performance magistrale, notamment en première période, on pensait bien son nouveau club capable d'aller inscrire son nom au palmarès. Car tout a fonctionné pour les hommes de Noka Serdarusic, pourtant privés de Luka Karabatic au bout de cinq minutes. Touché à la main droite, le pivot parisien est sorti pour ne plus jamais revenir. Mais c'est le seul ombre au tableau, tant le PSG a broyé son adversaire. Forçant les pertes de balles, perdant la défense polonaise grâce à sa circulation de balle, Paris a creusé l'écart avant le repos, passant celui-ci à dix unités à la 21ème minute avant de finir à +12 à la pause (22-10). Pour vous donner un autre aperçu de la domination parisienne, les gardiens de Kielce ont dû attendre 22 minutes pour faire leur premier arrêt, tandis que Mikkel Hansen avait déjà trouvé les filets cinq fois.
Szmal remet Kielce dans le droit chemin
Après une telle première période, il apparaissait presque évident que l'état de grâce n'allait pas durer éternellement. Quelques pertes de balle par ci, quelques échecs au tir par là, un peu de précipitation pour saupoudrer le tout, et Kielce était de retour dans le match. Un 4-0 en autant de minutes, comme autant d'arrêts de Szmal, aussi, et Kielce était revenu à sept buts, 19-26. Le feu n'était pas loin, au cœur de la seconde période, quand le portier polonais a réveillé la fournaise jaune. Jurecki, Dujshebaev et Zorman montaient tous les ballons, tandis qu'Omeyer, pour la première fois de la partie, semblait sans défense. Mais jamais Paris n'a sombré, contrairement à son adversaire en première période. Cinq buts, c'est le plus proche que Kielce a réussi à se rapprocher. Avant que Nikola Karabatic ne montre l'exemple, allant chercher le carton rouge de Kus, avant de remettre les siens sept buts devant. Même dans la confusion des dernières minutes, Paris a tenu le cap, l'emportant finalement de six buts (34:28). Quand on voit l'écart à la pause, c'est sûr que c'est peu. Mais tellement énorme, dans une telle salle et face à une telle équipe.
Les statistiques :
PGE VIVE KIELCE - PARIS SAINT-GERMAIN HB 28:34 (10:22) Arbitres : Ivan Pavicevic, Milos Raznatovic (MNE)
Kielce : Szmal (7 arrêts / 28 tirs), Ivic (3 arrêts / 15 tirs); Jurecki (4/8), Dujshebaev (7/12), Kus, Aguinagalde (0/2), Bielecki (3/5 dont 2/2 pén), Jachlewski (2/2), Strlek (0/1), Janc (2/4), Jurkiewicz (1/2), Zorman (3/4), Mamic (3/4), Bombac (3/4), Djukic
Paris : Corrales 1 arrêt / 2 tirs), Omeyer (15 arrêts / 40 tirs dont 0/2 pén); Gensheimer (4/4), Møllgaard, Stepancic, Keita, Sagosen (2/7), Kounkoud (4/4), Rémili (4/9), Abalo (5/6), L. Karabatic (1/1), Hansen (5/5), Narcisse, Nielsen (4/7), N. Karabatic (5/6), Nahi
Kevin Domas