LdC (M)
Soirée mitigée pour les clubs français
Trois semaines après avoir été chahuté à Coubertin, Paris a subi sa première défaite de la saison du côté de Szeged (32:33). Si, en cas de victoire, les joueurs de la capitale auraient pu, déjà, composter leur ticket pour les huitièmes de finale et prendre une sérieuse option sur la première place, tout est désormais relancé. Porté par son monstrueux portier Mirko Alilovic et ses 19 arrêts, Paris a passé soixante minutes à chasser au score. Si Nédim Rémili et Sander Sagosen ont réalisé un match plein en attaque, la défense n'a en revanche jamais trouvé la solution. Et les gardiens parisiens, Omeyer comme Corrales, n'ont pas été beaucoup plus efficaces, concédant notamment onze buts de l'ailier islandais Stefan Sigurmansson, auteur d'un impeccable 8/8 aux jets de sept mètres. Petite consolation pour Paris, qui a vu Uwe Gensheimer écoper d'un carton rouge direct à un quart d'heure de la fin pour une faute peu évidente, Szeged n'a pas réussi à reprendre le goal-average particulier. Un détail qui n'en est pas un, au vu du faible écart entre les deux formations qui vont désormais s'affronter à distance pour la première place du groupe B.
Pour Nantes, le couperêt n'est pas passé loin, mais les hommes de Thierry Anti ont réussi à ramener un point de Zagreb (27:27). Pourtant, l'affaire semblait mal embarquée, les Nantais ayant compté à deux reprises trois buts de retard. Mais ils ont réussi, notamment grâce à un nouveau gros match de Nicolas Claire, à redresser la barre. Et même quand Zagreb, grâce à son jeu à sept, a réussi à passer devant en fin de match, les Nantais ont trouvé les ressources pour égaliser à un moins d'une minute du terme, par David Balaguer. Avant que Damir Bicanic n'envoie le ballon décisif, laissant les deux équipes sur un score de parité. Au classement, Nantes reste troisième avec huit points mais pourrait voir Flensburg ou Skjern revenir, les deux équipes s'affrontant demain.
Kevin Domas